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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 22:18

Aujourd'hui, samedi le 26 juin,  je souffre le martyre. Mon calmant ne soulage pas la douleur. Je pries mes anges de guérison pour qu'il m'aide à supporter cette douleur et la diminuer.

 

Je me promène de l'intérieur de la maison à l'extérieur sur mon patio, je n'ai aucune position confortable. Sincèrement, aujourd'hui, je suis dans une mauvaise période et je me dis que si je suis pour souffrir autant, il vaut mieux mourir.

 

Le découragement me gagne, mon esprit combatif me quitte, je souffre trop. Mais pourquoi aie-je si mal? ...Je n'en peux plus.

 

C'est de plus en plus difficile depuis quelques semaines de supporter ma douleur et je ne veux pas me soumettre à la morphine, car pour moi ce sera un signe de la fin. La morphine est un narcotique et nous laisse dans un état léthargique que je ne veux pas pour l'instant.

 

Ha, me direz-vous, souffres et arrête de te plaindre. Vous avez raison sur un point, mais je ne veux pas devenir dépendante de ce médicament qui pour moi est administré à la toute fin. Je sais que ma fin de vie sera difficile et dans la douleur, pas besoin de m'en faire prendre conscience. On dit que la médecine ne laisse plus souffrir les gens, oui c'est vrai, mais je serai prête à la morphine seulement à la toute fin, je ne peux me résigner à prendre cette cochonnerie.

 

Je ne sais plus quoi penser, chaque matin je me lève en me disant:  ce sera une belle journée, mes projets élaborés la veille tombe en plan, car la douleur et la fatigue m'accablent. Je suis vraiment dans un couloir sans retour, je m'enfonce doucement vers la mort. Je la sens, je la vois et j'ai une peur inexplicable, je ne suis pas prête.

 

Mon mari est comme ma fille, il se met la tête dans le sable et ne réalise pas combien je peux avoir mal et réaliser que le mal gagne du terrain et que je ne vivrai pas encore des années. C'est seulement ici que je peux en parler et où je me sens bien d'en parler et bien entendu avec la travailleuse sociale.

 

Nous élaborions le projet d'aller en Jamaïque l'hiver prochain, et tantôt j'ai dit à mon mari:  faisons-le avant ce voyage car je ne sais pas ce qui arrivera avec moi l'hiver prochain.  Je ne peux pas me permettre de faire des projets à si long terme, j'en suis consciente car la douleur gagne du terrain à mon grand désarroi.

 

J'essaie de vivre chaque jour le plus facilement possible mais ce n'est pas facile. Croyez-moi il y a des jours où je ne voudrais pas me réveiller pour souffrir comme je souffre et j'ai une pensée pour tout ceux et celles qui souffrent et qui veulent en finir avec la souffrance.  C'est inhumain une souffrance pareille.

 

 

 

 

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 05:21

coucher-de-soleil-au-retour-le-11-10-09-copie-1.jpgJe suis allée faire ma prise de sang aujourd'hui au département d'oncologie. Normalement le trajet entre la maison et l'hôpital prend 5 minutes et aujourd'hui j'ai mis 55 minutes pour m'y rendre. La circulation était bloquée parce qu'on faisait des travaux d'asphaltage, il faisait très chaud dans la voiture et ma patience avait des limites.

 

Enfin arrivée je me présente au département, le personnel est toujours accueillant et on m'a fait ma prise de sang rapidement. J'aurai le résultat demain à savoir si je peux recevoir mon traitement mercredi. Lorsque j'ai eu terminé je devais aller voir la secrétaire pour qu'elle me remette des papiers pour le laboratoire.

 

L'oncologue était présent, c'était sa journée de clinique, et un homme attendait dans la salle d'attente avec son fils d'une vingtaine d'années.  Lorsque la secrétaire lui a dit que le médecin pouvait le recevoir, car il n'avait pas de rendez-vous,  j'ai compris qu'il allait demander des nouvelles car l'oncologue en le voyant leur a dit bonjour et tout de suite il a ajouté:  votre femme ne va pas bien, ça progresse.

 

Je suis devenue toute molle et je me disais, ouff que ça doit être pénible d'entendre une nouvelle pareille. Et je sais qu'un jour, ça sera mon tour de me faire dire que ça progresse.  Lorsque j'ai entendu cela, j'ai eu peur, oui très peur, ça fait réfléchir surtout en ayant le cancer et en sachant très bien, car l'oncologue me l'a dit il y a un an...ça se généralisera. Cette nouvelle a été pour moi assez bizarre, je ne réalisais pas, c'est comme si on m'avait dit, dans quelques jours tu pars sur la lune.

 

Une nouvelle comme le monsieur a reçu aujourd'hui je l'ai eu il y a eu un an en mai et croyez-moi, ça fesse. Une nouvelle de ce genre nous ne sommes pas prêts à entendre cela et j'avais trouvé que l'annonce était directe. Mon oncologue ne passe pas par 4 chemins pour nous annoncer une mauvaise nouvelle, il est très direct et je n'aime pas trop sa façon de faire. Et je m'imagine cet homme et son fils aujourd'hui qui ont reçu une telle nouvelle, je compatis avec eux, car les semaines qui viennent seront tristes et pénibles pour cette famille.

 

Je me sens bizarre depuis quelques jours.  Est-ce l'arrêt de l'Effexor  Je me sens plus fatiguée, je dormirais tout le temps et je dors. En fin d'après-midi je ne peux plus tenir mes yeux ouverts et je m'étends afin de dormir un peu pour retrouver de l'énergie, mais je dois dire que la fatigue est quand même présente au réveil. Et je n'ai pas parlé de douleur encore, la douleur empire, je prends maintenant des calmants qui heureusement me soulage. Mais avoir mal 24h/24 devient pénible sur toute la ligne, mon humeur s'en ressent, je suis impatiente, agressive car toujours souffrir gruge toutes mes énergies.

 

Ça fait maintenant 10 jours que je prends Cymbalta et je sais qu'il faut entre 2 à 4 semaines avant de ressentir les bienfaits. J'ai demandé à la pharmacienne si je pouvais le prendre au souper plutôt qu'au déjeuner afin de voir si la somnolence diurne disparaîtra.

 

De plus, ça ne fait peut-être pas assez longtemps pour constater les bienfaits que Cymbalta peut avoir sur la douleur. Je vais le prendre pendant 4 semaines et si aucune amélioration et que la fatigue persiste je reprendrai Effexor. Jusqu'à présent, Cymbalta n'a pas fait de miracle pour ma douleur, je dois prendre 2 à 3 calmants par jour pour endurer ma douleur. Je n'ai plus de qualité de vie à avoir si mal.

 

Je ne réalise pas ma faiblesse osseuse car j'aime faire des choses dans la maison, j'aime bougé, je n'aime pas rester là à ne rien faire, je me sens inutile et pour me sentir en vie j'ai besoin d'accomplir des tâches.   Mais j'abuse et je sais que ce n'est pas la meilleure solution. Mais le fait de bouger me fait me sentir en vie et ''normale'' pas hypothéquée comme je le suis.

 

Mon mari souffre intérieurement de me voir souffrir et je n'ai pas besoin de lui dire que je souffre, il le voit très bien lorsque je me relève du divan ou lorsque je me penche et que j'ai de la difficulté à me relever, il le voit que j'en arrache.  La douleur me rend le caractère maussade et lui de me voir ainsi, il garde tout son stress intérieurement et il est impatient, et des accrochages ont lieu et ce n'est pas le climat souhaité. Ça m'attriste, mais tous les deux nous souffrons à notre façon. Ce n'est réellement pas facile pour un couple de passer au travers de cette épreuve.

 

Je voudrais vivre le temps qu'il me reste à vivre et je ne sais combien de temps, cela peut être 10 ans - 5 ans - 1 an on ne le sait pas, mais chose sûre je veux les vivre dans l'amour.

 

Il faut dialoguer et j'ai tenté de le faire ce soir, mais il ne veut pas entendre que peut-être il ne me reste pas beaucoup d'année, et ce que je veux lui faire comprendre c'est que:  si il m'en reste 1 an - 5 ans ou 10 ans, je veux les vivre dans l'amour et le bonheur. 

  

La photo du coucher du soleil a été prise en octobre à 37,000 pieds d'altitude, c'est un bonheur d'avoir pu prendre cette photo. La vie est remplie de simples petits bonheurs qu'il faut savourer chaque jour avec l'être que l'on aime.

 

Dans la situation actuelle où je me trouve, c'est encourageant selon l'oncologue, la seule chose qui me rend si fatiguée, je voudrais bien la connaître et je voudrais aussi que la douleur m'oublie pour plusieurs mois. Une demande légitime qui m'aiderait énormément à reprendre ma vie en main.

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 


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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 22:20

Suite à l'article ''La douleur chaque matin'' j'ai eu une demande à savoir qu'est-ce que Sac Aromathérapie bag - Sac Magique Édition Ruban Rose c'était ce sac magique.

 

Le lien ci-dessous vous indiquera aussi la variété de sac sur le marché.  J'apprends en même temps que vous qu'il existe maintenant le sac magique Édition ruban Rose à la lavande.

 

Je vais m'en procurer un c'est certain car en plus d'avoir des propriétés aromathérapeutiques, les fonds iront à la fondation du cancer du sein, quel beau geste.

 

Ce sac se met au micro-ondes ainsi qu'au congélateur. Je me sers de ce sac depuis de nombreuses années.

 

 

Pour soulager une migraine, le placer au congélateur, pour soulager une douleur lombaire et/ou dorsale le faire réchauffer au micro-ondes selon les indications du fabriquant.

 

Le sac est rempli avec des graines d'avoine, il est très flexible et épouse les formes du corps.

 

Je ne m'en passerais plus.

 

En espérant que ces informations sauront vous guider dans l'achat de votre sac magique.

 

J'ai fait l'article la douleur chaque matin en ne pensant pas que je suis au Canada et que parfois nos produits ne sont pas sur le marché ailleurs dans le monde. Maintenant vous avez les informations et en espérant que vous pourrez vous en procurez un.

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 16:00

Ce matin comme tous les matins d'ailleurs je me suis levée avec de la douleur au bas du dos. Mes os me disent que j'ai 100 ans.

 

Je me lève avec difficulté, je vais ensuite me brosser les dents, préparer mon petit café et faire chauffer mon sac magique au four micro-ondes afin de venir m'installer devant mon ordi pour vous écrire. Le sac magique assouplit la courbature et par la suite si la douleur ne s'estompe pas assez pour que je me sente bien, je prends un calmant qui me permet de fonctionner.

 

Ce petit rituel je le fais chaque matin, car je suis inspirée pour écrire. Je consulte les statistiques de mon blog, et je suis encouragée de voir qu'il plait autant. Ah il n'est pas dans les top mais le top c'est de pouvoir vous parler et de lire vos commentaires, ça c'est le top.

 

Aujourd'hui il fait chaud et humide, moins qu'hier par contre et un petit vent du sud rafraichit. J'ai plein de chose à faire aujourd'hui mais je ne peux jamais planifier mon horaire avant de voir où en sera la douleur un peu plus tard. J'ai appris à fonctionner au rythme de mon dos.

 

Certains matin je me lève découragée de tant souffrir et je me dis pourquoi je souffre autant.

 

J'ai cheminé depuis le début de l'annonce de mon cancer heureusement car je serais en dépression majeure si je ne m'étais pas conditionnée à être positive et vouloir continuer à me battre.

 

La vie est belle malgré toutes ces embûches et je persiste à vouloir vivre et apprécier toutes ces belles choses que la vie m'apporte. Et vous chers lecteurs et lectrices vous ne savez pas le bien que vous me faite, grâce à vous, je persiste à continuer d'écrire, de vous aider si je le peux et surtout de lier de belles amitiés avec des combattantes tout comme moi.

 

 

 

 

Continuons notre combat ensemble et VIVRE est le mot clé

tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir!

 

 

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 06:53

Ce soir je vous écris pour partager avec vous ce que ressens au plus profond de mon coeur, le goût de m'activer et de vivre normalement.


Avant hier, j'ai eu le plaisir de travailler dans mes plates-bandes, de désherber, d'enjoliver le tout et j'étais courbaturée mais satisfaite du travail accompli.

 

J'ai tenté de faire ce que j'aime en me disant, bah ce n'est pas grave, que tu ne  fasses rien ou que tu fasses quelque chose, tu as mal, alors je me suis dit j'aurai mal pour quelque chose. J'ai la tête dure parfois mais ça porte fruit.

 

J'ai eu mal, mais je m'en fou, car je veux parvenir à faire ce que j'aime. C'est ce qui me rend vivante.  Sans mes activités,  je me sens inutile.

 

Mon mari a sablé le plancher de la cuisine et comme vous vous en doutez, la poussière que ça a laissé, il a fallu tout nettoyer.  J'ai participé à ce lavage en laissant les grosses tâches à mon mari et moi en faisant les petites, ce n'est pas que j'adore faire des tâches ménagères, mais l'avoir fait, m'a fait me sentir encore une fois utile. J'avais l'impression que depuis quelques mois je stagnais, je ne bougeais plus et que je n'avais que de la douleur à ne rien faire.

 

J'ai décidé de m'activer pour ne pas ankiloser et on verra bien ce que ça donnera. Je n'ai pas ressenti de douleur importante hier après avoir fait le lavage de la cuisine. Je me sentais vivante. Si j'écoutais le médecin,  je ne ferais plus rien et je dépérirais à rester à ne rien faire. Je comprends que j'ai des limites physiques et je les respecte. Et si je dépasse la limite permise, ce ne sera que moi qui en souffrirai et je serai plus prudente par la suite.

 

Je veux vivre normalement le plus possible, et je ne veux surtout pas tout déléguer à mon mari. Il en fait déjà beaucoup et je me sens coupable. Eh oui, coupable d'être hypothéquée physiquement, je sais bien que ce n'est pas ma faute, et pourquoi je culpabilise me direz-vous? Parce que pour moi, rester à ne rien faire, me faire servir et être dépendante totalement ne fais pas bon ménage avec moi. Et tant que je pourrai rester active le plus possible alors tant mieux.

 

J'ai même avant hier tondu la pelouse. Mon mari ne voulait pas et je lui ai fait comprendre que je ne suis pas mourante et que je peux arriver à le faire. J'aime tondre la pelouse, ce n'est pas une corvée pour moi. J'ai fait la partie arrière de la maison et mon mari la devanture. Et encore une fois, je me suis sentie bien d'avoir pu accomplir cette tâche.

 

Morale de tout ceci: nous sommes les seules à connaître notre corps, nos limites, et c'est à nous d'en prendre conscience, et de les respecter. C'est cela être vivante, rester active et continuer à bouger pour mieux se sentir.

 

Ne vous laissez pas abattre moralement par les recommandations du médecin, et tentez doucement des activités que vous aimez et testez vos forces, vous seules êtes en mesure de le constater. Il faut être conscient de la limite permise et ne pas en abuser, mais juste de pouvoir le faire à son rythme, aide énormément au moral

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 06:35

Bonjour à toutes, je profite ce matin pour souhaiter la bienvenue à madouce sur le blog. Une nouvelle venue qui aura besoin de nous et je suis certaine que nous pourrons lui aider à passer ces étapes difficiles avec nos encouragements et notre support.

  

Ce matin, je me suis levée très courbaturée et pourtant je n'ai rien fait de spécial hier pour avoir autant de douleur ce matin. La seule chose que j'ai fais hier a été de prendre du soleil et je crois que la position à laquelle j'étais assise sur ma chaise n'a pas aidée. Je n'avais pas les reins bien appuyés, je m'étais assoupie et la posture a fait en sorte que ce matin je ressens ces douleurs. Le bas du dos est très douloureux.

 

La fibromyalgie y est pour beaucoup je crois car au réveil, j'avais la sensation que mes doigts étaient énormes et engourdis, et ce sont des symptômes connus en ce qui me concerne avec la fibromyalgie. Hier toute la journée j'étais énormément fatiguée, je n'étais bonne à rien sauf m'écraser pour dormir, ce que j'ai fait d'ailleurs.

 

Moi qui voulait aujourd'hui aménager de nouvelles fleurs dans mes plates-bandes, je ne sais pas si je pourrai.

 

Certaines journées, tout va bien et d'autres c'est l'enfer de la douleur. Comment expliquer tout ça, que se passe- t'il dans notre corps pour recevoir de tels signaux d'alarme? Je crois que lorsqu'on abuse de nos forces, ces signaux n'apparaissent pas pour rien, c'est le signal de nous avertir qu'il faut écouter notre corps et se reposer. Mais pafois j'ai la tête dure, et je persiste jusqu'à ce que la douleur me dise: oh il est temps que tu écoutes ton corps.

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Mais voyez-vous hier j'ai fait en sorte de me reposer et ce matin je me lève plus courbaturée que jamais...la position assise et couchée toute la journée hier n'a pas été propice à la récupération. Je pense qu'il faut bouger comme je le disais dans un article récent, donc, aujourd'hui, je bougerai mais très doucement et je verrai ce que ça m'apportera.

 

Il faut écouter notre corps oui c'est bien vrai !

 

 

 

 

 

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 04:07

arton199-1--copie-1.jpgAujourd'hui je suis allée voir mon médecin de famille car je voulais faire évaluer mon bras qui est enflé du dessous de l'aisselle jusqu'à l'omoplate afin de savoir quel traitement je pourrais bien avoir pour soulager cette constante douleur. (engourdissements, choc électrique, picotement, élancement, raideur et grand inconfort).

 

Après avoir vérifié à l'examen si j'avais de la rougeur, de la chaleur, elle a diagnostiqué que ce n'est pas un lymphoedème mais plutôt des douleurs causées par la chirurgie. Il n'est pas rare de voir des personnes qui ont la malchance d'avoir été atteintes de douleurs musculaires et névralgiques suite à une chirurgie.

 

Comme je suis aussi atteinte de fibromyalgie, les muscles sont encore plus douloureux et le relaxant musculaire (Flexeril) qui est très efficace pour diminuer la tension musculaire est difficile à prendre le jour car il cause de la somnolence diurne, ce qui provoque un état léthargique toute la journée et ce n'est pas toujours agréable car on veut aussi fonctionner dans nos tâches. Je ne veux pas être un zombie mais je veux me sentir moins souffrante tout en pouvant fonctionner normalement.

 

Nous avons convenu après discussion, que je prendrais du Cymbalta, (antidépresseur qui agit aussi sur la douleur).  Je prenais de l'Effexor depuis un an et je vais me sevrer à partir de demain pour introduire le Cymbalta dans 3 jours. Il est possible que je ressente quelques effets secondaires suite à la diminution du dosage et l'arrêt rapide d'Effexor (comme de l'anxiété). Mais dès que je débuterai le Cymbalta, tout serait sensé entrer dans l'ordre rapidement.

 

Effexor au tout début m'a causée des maux de tête, mais tout s'est régularisé après une semaine. Ça vaut la peine d'avoir quelques effets secondaires temporairement pour pouvoir par la suite moins souffrir. Cela aidera aussi à ce que mon médecin m'a dit pour la douleur au bas du dos causée par les métastases.

 

Je fais l'essai et je suis positive et je crois que ça réussira à me soulager. Si le Cymbalta peut m'enlever 50% de ma douleur je serai aux anges.

 

Cymbalta:  antidépresseur/analgésique

 

Cymbalta agit sur la douleur associée à la neuropathie diabétique périphérique:  lésion d'un nerf que l'on suppose due à un taux élevé de sucre dans le sang.

 

Enfin bref, je ne perds rien à essayer et probablement tout à gagner.

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 17:05

6280-1-.jpgDéjà 15 mois que j'ai perdu mon sein droit et la douleur persistante au bras droit est toujours présente. Je peux m'étirer à une certaine hauteur et lorsque j'atteints la hauteur limite mon bras me le fait ressentir par une douleur gênante et douloureuse.

 

Je ne m'empêche pas de faire à peu près tout, mais au bout du compte la douleur me rattrape et mon épaule enfle. Je ne force pas et je ne soulève pas de charge importante pour ne pas empirer l'état de mon bras. Mais dans la vie de tous les jours, nous avons à transporter des paquets et nous n'y pensons pas immédiatement et nous le transportons.

 

Le curage axillaire est parfois pour certaines femmes plus douloureux que d'autres. Comme je fais de la fibromyalgie, je me demande si la sensibilité peut être causée par des muscles qui auraient été touchés pendant l'intervention.  Déjà que mes muscles sont affaiblis par la fibromyalgie, il est possible que je sois plus sensible, mais cela ne m'empêche pas de me questionner sur l'état de mon bras qui après plus d'un an demeure toujours aussi douloureux.

 

L'enflure à mon bras ne diminue pas, et c'est assez apparent lorsque je porte un vêtement sans manche, je dirais même gênant. J'ai fait vérifier et ce n'est pas un lymphoedème car ma main n'est pas enflée, seulement l'épaule et l'aisselle. Ça m'encourage, mais comme le disais le médecin, les muscles et les nerfs ont été touchés et cette douleur ne disparaîtra jamais.

 

Je ne sais pas si je suis la seule dans cette situation, et j'aimerais connaître des moyens efficaces pour enlever la douleur du moins l'alléger. Ça devient invalidant d'avoir toujours mal, et ça puise dans nos énergies.  Je n'ai peut-être pas été chanceuse lors de ma chirurgie pour être si hypothéquée. Oh il est certain qu'il y en a des pires que moi, et en plus d'avoir le cancer, si au moins après la chirurgie on pouvait retrouver la souplesse d'auparavant, ça serait un poids de moins à supporter.

 

Il y a toujours quelque chose qui nous rattrape dans cette maladie et nous devons faire le deuil de beaucoup de chose, entre autre, notre capacité physique. Il y a une nouvelle technique qui est apparue cette année et qui laisse moins de dommage, malheureusement, elle n'était pas disponible lors de ma chirurgie.

 

Mais me direz-vous nous sommes en vie, oui c'est bien vrai et je l'apprécie encore plus la vie malgré la douleur.

 

 

 

 

 

 


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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 02:39

La douleur constante, il faut apprendre à vivre avec et ce n'est pas facile douleur-au-dos-copie-1.jpgtous les jours.

 

Je ne sais plus si ma douleur est causée par les métastases ou la fibromyalgie ou le spondylolystésis. Mais chose sûre j'ai mal.

 

Le tramacet un antidouleur efficace ne me fait pas un bien énorme et je ne suis pas prête à prendre de la morphine. Je vis tout de même normalement et je voudrais continuer ainsi plutôt que de tomber dans les vaps de la médication narcotique.

 

Quel choix aie-je? Je désire demeurer active mais à quel prix? Souffrir ou devenir une adepte de la morphine et vivre ainsi jusqu'à la fin en n'ayant plus d'énergie pour bouger et vaquer à mes occupations. Ce n'est pas ce que je désire et je veux repousser cette échéance le plus loin possible.

 

Ce n'est pas évident pour le conjoint de voir souffrir sa conjointe, et même si on ne dit pas qu'on souffre, cela paraît dans nos agissements. (difficultés à se relever, à marcher).

 

Mon mari n'est pas aveugle, il se rend compte que je suis souffrante. Ce n'est pas joyeux pour l'entourage, mais je fais mon possible pour l'empêcher de faire les choses pour moi. Parfois c'est difficile, il le fait à ma place en me disant:  ne touche pas à cela et reposes-toi. Je n'ai pas toujours le goût de l'écouter, car je me sens inutile et ce n'est pas bien pour mon moral.   Je fais beaucoup de choses moi-même, je dépasse souvent les limites de la tolérance à la douleur et j'en paie le prix, mais au moins je me dis tu l'as fait.

 

Les métastases osseuses ne se guérissent pas, on donne souvent de la radiothérapie palliative pour diminuer la douleur, mais comme mes métastases sont répandues un peu partout dans le bassin, il serait impossible de recevoir de la radiothérapie. Il ne me reste pas beaucoup de choix, médication ou endurer la douleur.

 

Malgré que mes marqueurs tumoraux se soient de beaucoup améliorés, il demeure que je ne guérirai pas. Je regarde toujours en avant en positivant, mais certains jours la douleur prend le dessus. J'aime tellement marcher, travailler dans mes fleurs, et je me rends compte que ce n'est plus possible comme il y a un an. La douleur me rattrape.

 

Ma fille me dit:  tu as toujours eu mal dans le dos, mais chose qu'elle ne peut savoir c'est qu'elle ne me voit pas tous les jours pour me voir dépérir et pour elle rien n'a changé.

 

Comment je fais pour garder le moral me direz-vous? Je fais mon possible et j'espère toujours qu'un traitement apparaîtra avant que la maladie n'évolue.

 

J'ai appris à vivre avec la douleur, ce n'est pas toujours facile mais la douleur fait partie de ma vie et je compose avec elle. Je ne prends pas beaucoup de médicament pour empêcher la douleur, j'endure et c'est bien ainsi. Je me dis qu'à la toute fin j'en prendrai considérablement pour ne pas crier de douleur. Mon corps s'habitue malgré tout à la douleur et je ne veux pas devenir dépendante des médicaments tout de suite parce que la fin sera pénible, plus rien n'aura un effet anesthésique pour me soulager.

 

Je profiterai de la piscine cet été, cela me fait beaucoup de bien, et je m'arrangerai pour pallier à toute cette douleur selon les saisons. En été, c'est beaucoup plus facile car la chaleur aide, la baignade permet au corps de se détendre. Et si Dieu le veut, je retournerai dans le sud pour bénéficier d'une semaine de chaleur. Je m'accroche et je vis au jour le jour en espérant qu'un traitement pourra me guérir où du moins prolonger ma vie sans trop de difficultés physiques.

 

Et vous, comment réagissez-vous à la douleur quelque soit la douleur?

 

 

  

 

 

 

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 17:55

douleur-au-dos-copie-1.jpgJ'aborde un sujet délicat aujourd'hui, la douleur. Comment vivre le quotidien avec la douleur?  Plusieurs personnes vivent avec la douleur causée par différentes maladies.

J'ai appris assez jeune à vivre avec cette ennemie qui ruinait ma vie quotidienne. J'ai accouché en 1979 en pensant que le bas du dos était pour ouvrir.  À ce moment je ne savais pas encore que j'avais une malformation de naissance qui s'appelle un spondylolistésis.  J'avais 22 ans, c'est jeune pour avoir tant de douleur au dos.  Si jeune  avec tant de douleur au dos,  je ne trouvais pas cela normal.

Qu'est-ce que c'est me direz vous ce mot si long et incompréhensible dans le jargon de tous les jours un spondylolistésis?

Une vertèbre qui n'a pas été soudée lorsque  j'étais dans le ventre de ma mère. Et au fil du temps, cette vertèbre s'est déplacée.  J'ai appris que je souffrais de ce mal à 37 ans. Je l'ai appris parce que j'ai été consultée je n'en pouvais plus, je ne pouvais plus bouger sans douleur. Je me baladais dans la maison avec de la glace dans le dos afin d'engourdir cette douleur atroce.

Lors de ma grossesse j'ai eu de terribles douleurs dans le dos au point d'être en bon jargon québécois (barrée). Je n'étais plus capable de sortir du bain seule. Mon médecin a consulté ses confrères afin de prendre la décision de me donner des infiltrations de cortisone sans danger pour le bébé. Heureusement que j'ai pu en recevoir, ça m'a permis de terminer ma grossesse sans trop de douleur.

 Et aujourd'hui avec tous les examens que je viens de passer depuis le diagnostic de mon cancer du sein, ma vertèbre s'est dangereusement déplacée, elle est totalement tassée de la colonne, elle flotte dans le vide. J'ai été arrêtée de travailler 2 mois en 1994,  j'ai reçu des traitements de physiothérapie, anti-inflammatoire, relaxant musculaire et par la suite j'ai apprivoisé cette douleur en ne faisant pas de mouvements pour la déclencher.  J'adore planter des fleurs et je sais que si je m'attarde des heures dans ma plate-bande que je souffrirai le lendemain. Mais jamais je ne me suis empêchée de vivre, et j'endurais ma douleur car je savais qu'en me reposant la douleur s'atténuerait un peu.

On apprend à connaître notre corps et nos limites et on apprend à vivre avec. Nous n'avons pas le choix et la vie continue. Ne penser qu'à notre douleur, entretient la douleur, il ne faut pas focusser sur cela sinon on deviendrait fou.  À titre d'exemple, un diabétique n'a pas le choix de vivre avec cette maladie, sa vie est hypothéquée par plusieurs inconvénients qu'occasionnent cette maladie,  mais la vie continue. Mais contrairement à la fibromyalgie, un spondylolistésis, une entorse lombaire, (le diabète peut causer la mort).

J'ai ensuite été diagnostiquée fibromyalgique,  j'ai enduré ces douleurs musculaires 2 ans avant de savoir ce que j'avais. Je pensais que j'avais la sclérose en plaques, le cancer des os,  je ne savais plus quoi penser et j'angoissais. Et l'angoisse entretenait ma douleur,  je focussais  sur cette douleur au point de me dire que  c'était  grave et que j'étais condamnée.  J'embêtais mon entourage avec mes lamentations, mes peurs. J'éloignais sans le vouloir mes amies. 

Lorsque finalement j'ai été diagnostiquée fibromyalgique et que le spécialiste m'a annoncée que ce n'était pas dégénératif,  que je n'en mourrais pas, quel soulagement j'ai obtenu.  Je pouvais me dire oui tu as mal mais tu n'en mourras pas,  une délivrance totale, un poids de moins sur ma conscience.  On devient hypocondriaque avec les douleurs et on fait fuir nos proches car on devient ennuyant à se lamenter sans arrêt.

Par la suite avec le diagnostic de la fibromyalgie j'ai consulté, médecins, physiothérapeutes, acupuncteur, chiropraticien, ostéopathe, pour finalement trouver le traitement qui m'a permis de retrouver une vie normale avec l'homéopathie.

Je sais,  je sais, plusieurs sont septiques face à la médecine douce mais il faut y croire avant de passer aux médicaments qui nous rendent zombie.

Avec le flexeril je ne pouvais pas aller travailler en le prenant 3 fois par jour, ce médicament occasionne de la somnolence diurne (de jour). Alors je me suis tournée vers l'homéopathie afin de pouvoir réintégrer mon travail sans être droguée.

Croyez-moi ou pas, l'homéopathie a été pour moi une délivrance et ma fibromyalgie est dorénavant tolérable, je peux vivre normalement même si j'ai mal. Je ne m'empêche plus de bouger, chose que je faisais avant car mes muscles étaient tellement tendus et durs que je n'osais pas bouger de peur de casser en deux. Mais c'est faux, il ne faut pas s'écraser et ne plus bouger, on ankylose et la douleur est encore pire.

Lorsque j'ai appris en mai 2009 que j'avais énormément de métastases osseuses,  jamais je ne me serais doutée de cela car mes douleurs je les avais depuis si longtemps, elles faisaient parties de moi et j'étais convaincue que c'était la fibromyalgie et mon spondylolistésis qui les occasionnaient.  Jamais je ne me serais doutée un instant que j'avais le cancer des os.  Maintenant que j'ai ce diagnostic,  je ne m'empêche pas de bouger, je suis plus prudente car les métastases ont occasionnées une fracture dans ma colonne à la vertèbre D7 et je ne dois pas prendre cela à la légère car c'est la paralysie qui me guette si j'abuse de mes limites physiques. Mais je marche et j'essaie de bouger le plus possible pour ne pas justement ankyloser et devenir de moins en moins mobile.

Je vous ai fait part de ma leçon de vie à moi, de mon contrôle de la douleur, et je suis certaine que vous pouvez y arriver aussi.  Je vis maintenant avec des métastases osseuses et croyez-moi certains jours j'ai si mal à en être totalement découragée, mais je me reprends en me disant:

SURTOUT NE TE LAISSES PAS ALLER, SOIS POSITIVE MALGRÉ TOUT.

Je vais en mourir car ça se propagera, mais comme je ne veux pas mourir,  je focusse sur la vie.  J'espère que mon courage vous aidera à améliorer votre vie face à la douleur. Je ne suis pas parfaite, car j'ai peur de mourir,  mais je me motive à vivre.  J'ai bien aimé la phrase que ma fille m'a citée:  apprends à faire de la douleur ton amie, car tu n'as pas le choix elle fera partie de ta vie.

Je vous ajoute le lien suivant, il vaut la peine de le lire en entier.

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=douleur_chronique_psychologie_do


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  • bfrance
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. 

Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.

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