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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 04:30

 

 Ma fille aime bien tout ce qui a un challenge, et elle est très téméraire et au cours de mastress vie, elle m'a fait vivre du stress justement parce que pour elle, il n'y a jamais de danger dans rien, que je suis une maman qui s'en fait trop me dit t'elle toujours.

 

Comment ne pas s'en faire pour nos enfants que nous aimons plus que tout. Il lui aura fallu 1 coup de téléphone hier à New-York sur son cellulaire et 3 emails pour lui faire  comprendre que j'étais très inquiète et que cet ouragan était du sérieux. Que je ne voulais pas la perdre pour des jeux olympiques mondiaux auxquels elle participait.

 

Elle m'a écrit ce matin qu'elle était sur le point de revenir, et ce soir j'ai reçu un email me disant qu'elle était de retour chez elle.  Quel soulagement de la savoir à l'abri dans le confort de son foyer.

 

Cependant, elle repart lundi afin d'être présente mardi prochain, afin de pouvoir participer à nouveau aux jeux.  On verra bien d'ici là ce que l'ouragan aura laissé comme dégât et possiblement que  si c'est trop endommagé, qu'elle n'y retournera  peut-être pas. C'est beaucoup de route se rendre à New-York et ce soir elle était claquée.  Ce sont des jeux auxquels elle tient à participer et la fatigue encourue malgré tout le long trajet ne semble pas l'empêcher d'y retourner. 

 

Elle et certains de ses amis(es) ont décidé de revenir aujourd'hui parce qu'on leur avait signifié qu'il n'y aurait pas d'électricité et d'eau.  Elle a préféré  revenir plutôt que de vivre  ces inconvénients.  Le quartier où elle était logé n'était pas à risque lui a t'on dit. Mais elle a pris la bonne décision.

 

Dimanche, nous subirons aussi à notre tour les séquelles de  cet ouragan, de forts vents s'abattront sur le  Québec ainsi que beaucoup de pluie.  Des vents entre 90 et 100 km / heure seront ressentis au Québec.

 

C'est peut-être tout ce stress vécu depuis hier, qui aujourd'hui était une moins bonne journée pour mes douleurs.

 

 

http://www.leparisien.fr/environnement/ouragan-irene-deja-des-victimes-plus-d-un-million-de-personnes-evacuees-27-08-2011-1581317.php

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 04:57

Comme je n'ai pas reçu de commentaire suite à l'article (Communiquer avec les personnes décédées)  je pense que  vous n'avez pas le goût d'en parler et je respecte bien ça.

 

N'allez pas croire que je suis une adepte des séances de médium qui font bouger des tables, chaises etc.... je ne crois pas à cela. Mais je crois que nous pouvons sentir la présence des personnes que nous avons aimées. Certaines personnes n'auront jamais de signe de leurs proches qui sont décédés et d'autres en auront. Je pense qu'il faut d'abord et avant tout y croire pour ressentir leur présence.

 

C'est un sujet dont on pourrait parler très longtemps.  J'ai juste voulu vous faire part de ce que j'ai vécu.  J'espère ne pas vous avoir donné de frissons comme dans un film d'horreur, ce n'était pas mon intention.

 

 


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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 03:14
 Juste un peu avant le souper, j'étais ici à écrire et répondre à vos commentaires. Tout était calme dans la pièce, je ne bougeais pas et j'ai senti ma chaise bouger très légèrement.  Je me suis retournée et tout a cessé.  Je continue d'écrire et ça recommence.

 

Lorsque mon père est décédé, tout de suite après avoir appris son décès, une étoile filante est apparue dans le ciel, et je pense qu'il m'a fait un signe.  Je crois beaucoup à ces choses là.  Ma mère et ma soeur ont reçu sa visite, ma soeur sentait un souffle sur son épaule, et cette situation a duré quelques jours. Et tout à coup ma soeur lui a dit:  Papa quitte ma maison, ça me fait peur de te sentir si près sans te voir.  Il errait et ça j'en suis persuadée car il avait une grande peur de la mort et il  ne voulait pas nous  quitter. Il a dit  lors de son hospitalisation:  Je suis prêt à tout pour guérir, chimio et radiothérapie.  Mais son cancer du poumon était un cancer à  petites cellules et en moins de 2 semaines il était décédé.  Ça a été très rapide.

 

Auparavant, il y a plusieurs années je ne pouvais même pas entendre le mot "mort" je frissonnais. J'ai toujours eu peur des morts dans ma jeunesse jusqu'à  récemment. Je ne pouvais pas lire la nécrologie, la mort me rendait si mal.  Maintenant je peux la lire sans peur et sans frisson.  Depuis le cancer, beaucoup de chose ont changée et je réalise que j'ai de moins en moins peur mais je ne veux pas mourir et je veux me battre le plus longtemps possible.

 

Est-ce que vous croyez à cela vous mes amies à des personnes qui sont décédées et qui tentent de vous contacter?  Mon grand père m'est apparu comme ça dans une lumière blanche, il avait une longue robe toute blanche.  J'avais 16 ans et j'ai eu tellement peur, je suis sortie de la maison.  J'étais dans sa maison, et je  gardais les enfants de ma tante qui était venue de l'Afrique expressément pour le  décès de son père, (mon grand-père).  Cette apparition m'a traumatisée et j'ai eu toujours peur des morts par la suite.  Quand mon père  est décédé, je n'ai jamais pu m'approcher du cercueil, je le regardais de loin.

 

Je lui parle très souvent à mon père et je suis convaincue qu'il me voit et m’entend, et il doit être  très malheureux que je sois malade.  Je ne sais pas comment ça se passe de l’autre côté, et depuis que je sais que nous pouvons errer si nous ne voulons pas quitter les nôtres, ça m’angoisse un peu.  J’ai toujours entendu dire que c’est beau être de l’autre côté et que nous nous sentons bien.  Personne ne peut confirmer cela, seul les personnes qui ont subit par exemple un infarctus et qui  reviennent à eux peuvent en témoigner.

 

Ma tante que j'ai vue plusieurs fois depuis mon cancer a consulté une médium et elle ne la  connaissait pas. La médium a débuté en lui disant qu'elle vivait dans une maison blanche, qu'elle avait une photo dans son salon d'une personne qu'elle aimait énormément et tout cela était véridique. La photo était celle de son  père (mon grand-père décédé).  Elle lui demande si elle connaît une France et ma tante répond par l'affirmative. Elle lui dit que cette France est gravement malade, mais qu'elle ira de mieux en mieux.  La France en question c'est moi.  Lorsque ma tante m'a dit cela, j'étais estomaqué de voir  qu'elle lui avait parlé de moi avec tant de précision. Qu'elle a vu dans son salon la photo de mon grand-père etc...

 

Elle lui a parlé d'un Marcel qui était  très malade et c'était le beau-frère de ma tante. Qu'elle avait aimé son mari énormément et que plus jamais elle ferait sa vie avec un autre homme, qu'elle était malheureuse du départ de son mari après encore plusieurs années, 11 ans plus tard. C'était un couple exemplaire qui se témoignait leur amour plusieurs fois par jour. Je trouve injuste que Dieu sépare ainsi les gens qui s'aiment.  Il y a tant de personnes âgées alitées qui ne demandent que ça partir.  C'est injuste.

  

C'est  un sujet très discutable, certains y croient et d'autres pas et je respecte tout  cela. Mon mari est très septique et il a beaucoup de difficulté à y croire.

  

 

La photo dans cet article a été prise en décembre dernier et je me suis amusée sur un site à  y mettre des lumières scintillantes.  Je crois qu'elle est très appropriée pour cet article.

  

Un texte ci-dessous du témoignage d'une médium

  

Je suis médium depuis toute petite, je vis des choses extraordinaires avec les entités.

Je fais de l'écriture automatique depuis plus d'une quinzaine d'années, je peux vous assurer que j'ai eu des messages magnifiques et ce que me disaient mon guide spirituel ou mon grand-père (car c'est lui que j'appelais le plus souvent)s'avéraient vrais.

Je pensais au début qu'il prenait dans mes pensées ce que je voulais qu'il me réponde, et bien non. Une fois pendant que j'écrivais, il me dit je vais te passer une personne qui veut te dire un petit mot. Je vois s'écrire "bonjour mon enfant, comment allez-vous, je suis Soeur Vincent" (c'était une soeur que j'allais voir parfois a la maison de retraite et que je n'avais pas vu depuis 7 mois environs, elle n'était pas malade), elle continue en me disant "je vois que vous ne priez pas beaucoup le seigneur", et elle commença a me parler de choses et d'autres. A la fin je ne comprenais pas car l'avoir en communication pour moi n'était pas possible, car s'il lui était arrivée quelque chose je devais être prévenue.

Je me suis dis, la meilleure façon de savoir c'est de téléphoner, ce que j'ai fait dans les 5 minutes, au téléphone je demande a parler a Soeur Vincent, et on me demande "cela fait longtemps que vous l'avez vu", je leur réponds environ 6/7 mois, et là on me dit, et bien Soeur Vincent nous a quitté il y a 2 mois. Comment je pouvais savoir cela, pour moi c'était bien réel, je ne pouvais pas le prendre dans ma tête.

J'ai eu d'autres messages comme celui-ci et vérifiés. J'ai vu une entité passée devant moi aussi un jour, je l'ai décris et je le voyais dans un cadre exactement comme je l'avais décris avec les mêmes vêtements. Là aussi j'avais des témoins a qui j'en avais parlé le matin et qui l'après midi voyait la photo.

Donc ils nous parlent toujours de manières différentes, par écriture automatique, visions, objets, photos, ressentis, toutes communications qu'ils peuvent donner ils ne les manquent pas.

 

Je respecte votre opinion sur le sujet. Commentez si vous le désirez, j'aimerais savoir ce que vous en pensez.

 

 

 

http://www.dailymotion.com/video/x553pt_les-morts-nous-parlent-1-de-3_news

  

 

 

bloc note commentaire 

 

 

 



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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 23:37

Il arrive que nous ayons de belles et bonnes journées et c'est ce qui m'arrive aujourd'hui.  J'ai de la douleur oui,  mais très supportable et je profite de cette belle journée chaude et ensoleillée.  Que ça fait du bien au moral et aux os cette chaleur réconfortante.

2010-12-19-06785

Demain sera peut-être différent, mais je savoure aujourd'hui.  Faites de même et profitez du moment qui passe. Mon moral est très bon aujourd'hui malgré l'angoisse des résultats d'examens.  Je ne m'empêche pas de vivre pleinement les bonnes journées qui s'offrent à moi.

 

Je compte après le repas, m'installer à l'extérieur pour lire et ce sans moustique, eh oui, il y en a moins maintenant et il sera plus facile de savourer pleinement cette belle température.

 

Bonne fin de journée aux Québécoises et bonne nuit à mes amies Européennes.

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 06:15

Voilà un autre 3 mois de passé depuis ma visite chez l'oncologue. Les analyses sanguines sont prévues pour la semaine prochaine afin que l'oncologue puissent les avoir pour le 25 octobre lors de ma prochaine visite. Vous devez être comme moi et avoir la trouille à chaque fois que les analyses doivent se faire.

 

J'essaie de me raisonner et de penser que tout sera ok, mais le doute que le cancer se soit propagé ailleurs m'angoisse toujours.  De nouvelles douleurs se sont ajoutées depuis ma dernière visite, ce qui ne me rend pas trop confiante, toujours la crainte que quelque chose d'anormal me soit annoncée.

 

  • Douleur de plus en plus présente à la région lombaire et au nerf sciatique ;
  • Genou droit douloureux ;
  • Cheville très douloureuse ;
  • Le bras gauche est douloureux, je tente de m'en servir plus souvent que le droit qui est du côté opéré et qui me fait ressentir en permanence des engourdissements et de l'enflure. Et je suis en train d'affaiblir mon bras gauche, (tendinite je crois bien) ;
  • Douleurs à ma fracture (vertèbre D7 qui est rongée par les métastes)
  • Douleurs à mes 2 hernies discales ;

 

Maintenant une autre douleur est apparue depuis 1 semaine, eh oui comme si je n'en avais pas suffisamment, voilà que j'ai des brûlements oesophagiens, quelle douleur désagréable qui me réveille la nuit avec des reflux.  Je me rends compte que depuis une semaine à chaque repas que je prends, tout de suite après je deviens nauséeuse, je digère moins bien et des céphalées se sont ajoutées.

 

Et parlons de mes sinus qui ne me laissent pas tranquille depuis plus d'un mois, il faudra sûrement investiguer de ce côté également parce que je ne suis pas pour passer ma vie à prendre des décongestionnants et de la cortisone en pompe nasale.  Les décongestionnants ont été cessés sous les recommandations de la pharmacienne parce que ces médicaments ont fait hausser ma tension artérielle.  J'ai même dit à la pharmacienne :   J'ai tout essayé, il ne reste que cette solution, me faire péter un bâton de dynamite dans la narine afin qu'elle décongestionne (rire). 

 

C'est insensé ces sinusites qui me font souffrir plusieurs fois dans une année.  Un scanner serait tout indiqué pour vérifier ce qui se passe dans ces sinus malades.  Mon dernier scan remonte à 2009 où on avait identifié du mucus, mais jamais un traitement ne m'a été prescrit.

 

Nous ne sommes pas sans penser, qu'au moindre bobo important qui s'installe que ça pourrait se développer en cancer. L'angoisse s'installe dès le prélèvement sanguin jusqu'à la visite chez l'oncologue.

 

Entre la prise de sang et la visite chez l'oncologue, cela me laisse trois belles semaines d'anxiété, n'est-ce-pas merveilleux? Trois semaines à vivre sur le gros nerf et avoir toujours peur dès que le téléphone sonne que ce soit l'oncologue qui me convonquerait avant la visite prévue.  Un cancer du sein peut se développer dans nos organes et lorsque ceux-ci font défauts et nous rendent malades, il faut songer à une investigation sérieuse.

 

J'aimerais bien me lever le matin et ne pas découvrir de nouveaux bobos aussi régulièrement que ces temps-ci. J'aimerais avoir une pause de bien-être où tout va bien...mais j'ai l'impression que j'en demande trop (rire).  Il ne faut pas oublier que notre peur est réelle et compréhensible.  Tous ceux et celles qui nous disent être des plaignards à se lamenter pour tout et rien, je leur offrirais une journée dans mon corps afin qu'ils puissent constater ce que j'endure tous les jours.  Après ils se fermeraient le clapet et nous croirais.

 

Pour ce qui est de nous croire, toute une paire de manche, tout dépend des gens, certains n'ont tellement pas évolués face à la maladie, il n'y a toujours rien là pour eux et jamais ils ne croiront. Les   gens qui côtoient les personnes malades n'ont aucune idée de ce qu'est notre vie après le diagnostic.

 

Mes chers ignorants face à la maladie, qui ne voulez rien comprendre et qui n'avez pas évolués dans ce domaine, vous êtes mieux de vous abstenirs de vos commentaires qui sont parfois d'une platitude. Nous n'avons pas besoin de gens comme cela dans nos vies pour justement la déséquilibrer et nous foutre le moral par terre.

 

Si le coeur vous en dit, si vous tenez à vos personnes malades, et ici je m'adresse à tous ceux et celles qui sont confrontés à côtoyer la maladie, rejoignez un organisme ou on vous dirigera vers un psychologue,ou un travailleur social pour vous aider à comprendre ce type de maladie et d'aider vos proches positivement, et non pas négativement comme plusieurs le font.

 

En 2010 avec tous ces cancers qui ne cessent d'augmenter, je vous dis  à vous qui ne savez pas comment aborder une personne malade et l'aider, aller consulter vous avez un grand besoin d'aide, parfois plus que nous les personnes malades.

 

Réveillez-vous, le cancer frappe trop souvent tout comme les autres maladies graves et apprennez à gérer vos connaissances afin de venir en aide à des gens que vous aimez!

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 02:52

 

J'ai reçu le résultat de ma prise de sang et mon taux de calcium est bon pour que je reçoive mon traitement d'Arédia demain matin. 

 

Si au moins ce traitement me soulageait de la douleur,  je serais motivée à le recevoir mais non aucun soulagement concret, excepté que ça empêche la désintégration de mes os. Oui me direz-vous c'est une bonne nouvelle, effectivement que s'en est une mais la douleur, je fais quoi avec elle . Est-ce que je vais devoir me gaver de calmant tous les jours, et me sentir patraque pour ne pas avoir mal. Oui me direz-vous bien sur pour ne pas souffrir.

 

Mais quel genre de vie aie-je? Le savez vous? Elle est triste ma vie lorsque je suis si souffrante, elle est difficile ma vie avec cette douleur, elle est difficile ma vie avec mon moral qui a descendu en flèche en l'espace de quelques jours.

 

Je pense énormément et j'ai peur, peur de la douleur qui gagne du terrain chaque jour, peur de mourir. Lorsque l'oncologue vous dit:   votre cancer va bien, que pensez-vous de cela...vous vous dites yessss tout va bien. Alors comment explique- t'on la douleur qui augmente sans cesse si je vais bien.  Bonne question n'est-ce pas?

 

 

À ma dernière visite l'oncologue me dit:   ne pensez pas que ce sont vos métastases qui sont les seules responsables de votre douleur....vous souffrez de problème au dos depuis longtemps et de la fibromyalgie et ceci explique vos douleurs.

Pensez-vous que je suis rassurée?  Non pas du tout. J'ai peur que le cancer ait évolué, que cette douleur amplifie au moindre mouvement et que je vais finir par ne plus être en mesure de marcher.

 

J'ai eu des épisodes fréquents dans ma vie où j'ai souffert énormément de problème à mon dos et avec des anti-inflammatoires et des relaxants musculaires tout rentrait dans l'ordre, la douleur disparaissait.

 

À cette époque on diagnostiquait une entorse lombaire ou une sciatalgie. Alors je crois que mes métastases osseuses sont là depuis longtemps car la dernière sciatalgie a été diagnostiquée en août 2008 et j'ai appris mon cancer en janvier 2009.

 

Et comment expliquez-vous que pendant la période du diagnostic et de la chirurgie, pourquoi je n'ai pas eu mal au dos une seule fois en 6 mois? Même lorsque l'oncologue m'a annoncée mes métastases, je lui ai dit:   je n'ai aucune douleur comment est-ce possible? Ça fait maintenant 13 mois que je sais que j'ai des métastases osseuses et la douleur a amplifié au point de me faire prendre des calmants que depuis peu.

 

Je refusais de débuter les calmants, c'était comme d'ouvrir la porte sur la fin. Je ne suis pas médecin, mais de me faire dire que mon cancer va bien lorsque j'ai si mal, je suis très septique. J'ai parfois de la difficulté à croire la médecine.

 

Habituellement lorsque nous avons un cancer, un suivi serré d'examen est prescrit régulièrement, (scintigraphie osseuse, rayon X des poumons, IRM, TEP SCAN), mais  mon oncologue ne me fait rien passer. Il dit que je vais bien sans aller voir comme je lui demande si mes métastases ont progressées. Il me dit pourquoi passer tous ces examens pour rien, vous allez bien.

 

Je suis allée consulter en août dernier un autre oncologue pour avoir l'heure juste et lui il m'a fait passer un TEP SCAN, une série métastatique, un poumon. D'ailleurs je n'ai jamais eu ces résultats car je ne l'ai jamais revu, trop longue histoire à raconter, je l'ai raconté dans mon blog dans un article paru l'an dernier en août ou septembre. Si cet oncologue est la sommité que l'on prétend, pourquoi n'a t'il pas communiqué avec mon oncologue pour lui transmettre les résultats? Et pourquoi après avoir dit à mon oncologue que j'en ai vu un autre parce que je voulais avoir 2 opinions, n'a t'il pas téléphoné à cet oncologue pour avoir les résultats? Et si cet oncologue est la sommité du cancer du sein au Québec, il devrait avoir fait son travail. Je me suis dit:   pas de nouvelle, bonne nouvelle.

 

 

Ah mes les erreurs médicales et les négligences sont fréquentes, bien sûr on en a parlé dernièrement à la télévision encore, j'ai même écrit à la station de télé suite au sujet des erreurs médicales pour dénoncer que j'étais victime d'une erreur.

 

 

La peur paralyse, et je suis paralysée de savoir quels sont les résultats de ces examens, je suis paralysée tous les 3 mois dans l'attente de mes résultats de CA 15-3 et de mes CEA. Je connais la peur et je la connaîtrai jusqu'à mon dernier souffle. Oui je suis négligente de ne pas demander, mais j'ai trop peur. Et je pense que si les résultats avaient été mauvais, je serais encore dans un plus piteux état et mes analyses seraient mauvaises et ce n'est pas le cas. Mon oncologue a au-delà de 35 ans d'expérience, il est reconnu au Québec, et on me dit tu es entre bonnes mains. Alors je fais confiance ou pas?

 

 

Oui je suis positive, oui je me bats, oui je veux vivre et oui je suis humaine et j'ai des faiblesses.  Je vis un mauvais moment qui sera de courte durée je l'espère.

 

Mon blog me permet de me défouler lorsque j'ai de bonnes nouvelles ou de mauvaises nouvelles, il me permet de partager mon vécu et les personnes qui lisent ce blog, c'est qu'elles en ont envies et je me sens épaulée plus que vous ne le croyez. 

 

 

 

 Douleur  

 

 

                                   

 

Tristesse           Larmes de tristesse                      

 

 

 

 

 Effondrée  F0005816-1-.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous ces sentiments m'habitent depuis quelques jours !

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 03:35

une-carte-2--1-.jpgIl existe une autoroute, celle de l'amitié située à la sortie: bfrance.over-blog.com. Je l'ai prise il y aura bientôt un an et j'ai eu la chance de connaître des personnes exceptionnelles. La vie a fait en sorte en prenant cette autoroute de mettre sur mon chemin virtuel des femmes qui vivent un cancer et qui se battent tout comme moi. Nous avons toutes le désir de s'en sortir et nous avons en nous des forces inimaginables pour nous guider et nous aider à continuer. H10-1-.gif

 

Par le biais de vos commentaires j'ai pu apprendre à vous connaître, à vous encourager, à vous remercier de m'épauler, quel bonheur d'avoir pris ce chemin.

 

Il faut vivre un cancer pour comprendre ceux et celles qui en sont atteints. Les gens en santé qui n'ont jamais eu à côtoyer des personnes atteintes ont parfois de la difficulté à composer avec cette maladie qui pour elles veut dire:  la mort. H10-1-.gif

 

J'ai la chance d'avoir une amie qui a vécu le cancer dans sa famille: (son frère, sa mère et son père). Elle est toujours présente pour m'encourager, me remonter le moral lorsque ça ne va pas, et me dire je t'aime. Ça fait tellement de bien de se sentir aimée, de ne pas faire peur, d'être considérée comme une personne en santé. Ce n'est pas facile de se sentir rejetée et ça arrive trop souvent car les gens ne savent pas comment communiquer avec nous.H10-1-.gif

 

Maintenant, lorsque les gens m'abordent et qu'ils me disent :  je suis désolée, je sais qu'ils ne savent pas quoi dire et malgré tout cela, je me dis c'est mieux que l'ignorance. Ce que je trouve le plus difficile est que certains membres de la famille qui nous côtoyait mon mari et moi, ont pris leur distance.H10-1-.gif

 

C'est tout de même triste de constater que le cancer éloigne les gens. Je ne sais pas si des ateliers existent afin de permettre aux gens qui doivent affronter le cancer dans leur famille, de se faire aider afin de pouvoir être présent dans la vie des gens atteints. Il y a toujours les psychologues qui peuvent aider, mais ce n'est pas tout le monde qui veut consulter. Pour eux, il est bien plus facile de s'éloigner et de ne pas avoir à fréquenter un membre de la famille atteint. Comment leur faire comprendre que nous pouvons les aider malgré la maladie. Côtoyer une personne atteinte peut aider, et je m'explique:H10-1-.gif

 

Les bénévoles qui font partis de la société canadienne du cancer ont appris beaucoup. Ces personnes ne voient plus le cancer de la même façon car les personnes atteintes sont souvent sereines et démontrent un grand courage et une force de vivre. Une dame m'a déjà avouée qu'avoir été bénévole lui a fait voir le cancer différemment, elle a créé des liens, et de belles amitiés sont nées. Elle a accompagné des personnes atteintes, les a visitées, a été prendre un café. Ces personnes donnent généreusement de leur temps et elles sont transformées par le bien qu'elles procurent.

 H10-1-.gif

Mon combat je le mène toute seule, je n'attends plus après les membres de la famille qui sont apeurés par la maladie. Jusqu'à présent mes résultats sont concluants, je réagis bien au traitement, et je peux vivre sans eux même si ça me peine et il est toujours agréable de se sentir appuyé et aimé, mais on ne peut pas forcer les gens.

 H10-1-.gif

Je conseille aux gens qui ont de la difficulté à affronter, de se faire aider, car au fond de vous, cela ne vous plait sûrement pas de vous éloigner, mais la peur vous paralyse et il est plus simple de disparaître de la vie des gens atteints.

 

  

Il y a beaucoup de façon de se manifester:

 

Un téléphone pour prendre des nouvelles

 Une lettre pour écrire des paroles encourageantes

Une visite pour faire plaisir

Une sortie pour prendre un café

Envoyer des fleurs

Offrir de son temps

 

 

Il existe mille et une façonsH10-1-.gif de se manifester, il suffit de trouver celle qui fera plaisir à la personne qui fait partie de votre vie.

 

Par mon blog j'ai la chance de vous avoir connus et j'en suis heureuse car vos commentaires m'aident énormément et je me sens moins seule dans ce combat.

 

Trop de gens doivent traverser les épreuves seuls lorsque la famille n'existe plus, mais pour ceux qui ont des membres de la famille malades, ne les abandonnez pas, ils ont besoin de vous, qu'en pensez-vous?

 

H10-1-.gifEnsemble unissons-nous et combattons!H10-1-.gif

 

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 06:02

Quelles sont vos peurs depuis le début de la maladie?

La peur de ne pas guérir
La peur de se faire opérer
La peur  du curage des ganglions 
( le curage des ganglions est très désagréable, notre bras est très ankilosé après la chirurgie, et nous devons nous taper des tas d'exercices pour retrouver notre mobilité et ce, à chaque jour).

La peur du diagnostic qui nous rend anxieuse pendant des semaines
La peur de perdre un sein
La peur d'avoir le cancer ailleurs
La peur des traitements qui approchent après la chirurgie.
La peur de perdre ses cheveux
La peur de la récidive

Nous appréhendons toutes ces peurs, car elles sont présentes et légitimes.
La peur est un tout qui englobe toutes nos anxiétés. Mais avoir peur c'est normal. C'est l'inconnu pour chacune d'entre nous.

Au courant de notre vie, nous sommes confrontés à différentes peurs qui nous bloquent.  La peur est différente pour chacun et tout dépend de la façon que l'on gère la situation.

Après le choc du diagnostic, c'est comme si nous n'étions pas présentes dans le bureau de l'oncologue. lorsque nous l'apprenons. Nous oublions beaucoup ce qui a été dit dans la bureau, et beaucoup de réactions découlent du diagnostic. Nous ne sommes pas certaine d'avoir tout bien assimilé.

Personnellement  je n'ai pas pleuré et je lui ai dit que je m'y attendais, chacune vit cela de manière différente. Je n'ai pas pleuré mon cancer.

Par la suite on s'enferme dans sa coquille pour quelques jours, voir des semaines et à chaque réveil je me disais:  tu viens de rêver, c'est un cauchemar, ce n'est pas à moi que ça arrive.

Et les vapeurs du réveil s'estompent et on réalise que c'est bien la réalité, notre réalité. Avoir un cancer demande beaucoup de temps en rendez-vous, en examen, le cancer est présent dans notre vie pendant plusieurs mois, et des années. Je n'utilisais jamais un agenda, maintenant oui car j'ai énormément de rendez-vous et je dois les noter.

Le cancer est une bataille difficile, mais au fil du temps, on se bat, car on désire vivre et nous sommes prêtes à tout pour y arriver.

Il faut ne pas avoir peur de poser  les bonnes questions au spécialiste qui vous traite, vous êtes en droit de savoir ce qui vous attends.  Au début ce n'est pas facile de poser les bonnes questions, c'est pourquoi je vous suggère d'apporter avec vous des notes prises avant votre visite à l'oncologue ou votre médecin de famille afin de ne rien oublier.

Nous le savons toutes, les spécialistes sont débordés et ils accordent à chacune d'entre nous un temps rendez-vous et il faut prendre le temps de  poser les questions pendant que nous sommes dans le bureau.

Je l'ai fait et je continue de le faire. Mes petites oreilles ne retiennent pas tout ce qui est dit dans le bureau, c'est pourquoi j'aime être toujours accompagnée de mon mari.

Ne vous en faites pas, le cancer est bombe qui nous tombe dessus et lorsque nous avons assimiler le choc, il faut faire face et nos craintes s'estompent au fil du temps, on reprend conscience de ce qui nous arrive et on lutte.
 
N'ayez pas peur d'en parler à des gens proches de vous, à vos amis, votre conjoint, votre entourage, et parlez-en c'est le meilleur moyen de se libérer de cette boule d'anxiété qui nous serre la poitrine et qui change notre vie du tout au tout.

Un jour à la fois nous apprivoisons ce qui nous attend, car on nous explique les détais des traitements.

J'avais très peur d'entrer dans le local de la chimiothérapie sans pleurer. M aintenant j'y vais depuis  sans la moindre peur car les gens que nous rencontrons dans cet endroit sont des gens comme nous qui se battent et je peux vous dire que l'on parle de tout pendant nos traitements sauf du cancer. C'est convivial et les infirmières sont supers professionnelles, gentilles et nous avons du plaisir.

Encouragez-vous car tout s'apprivoise, même nos plus grosses peurs ! 







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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 17:08

Un dimanche hyper chaud au Québec, il fait 37 degrés avec le facteur humidex. Cette température est grandement appréciée après avoir connu un été pluvieux et frais.

Je profite de la piscine au maximum car jusqu'à présent, nous n'avons pas pu l'utiliser comme on l'aurait  voulu, l'eau était trop froide. La piscine me fait un bien énorme pour le lymphoedème. Hier soir je me suis baignée plus d'une heure en regardant le ciel étoilé.  Eh oui hier soir c'était la nuit des perséides, le ciel était rempli d'étoiles et je souhaitais voir des étoiles filantes. Malgré le ciel qui était dégagé je n'en ai aperçu aucune. J'étais bien installée sur la terrasse à savourer l'air chaud de l'été en compagnie de mon mari. Habituellement la nuit des perséides chaque année ne nous offre pas une soirée chaude comme hier, nous devons nous habiller car en général à la mi-août les soirées sont plutôt très fraîches  au Québec.

La maladie nous change, nous apprécions des petits moments tellement simples auxquels nous ne nous attardions pas avant la maladie.  Dans la journée je suis allée à l'aéroport près de chez moi pour voir décoller les avions, un spectacle auquel je ne me lasse jamais.  Ces gros oiseaux qui volent me font rêver aux voyages. Quel spectacle de voir décoller ces appareils si énormes qui peuvent nous amener partout dans le monde. Plus jeune je rêvais d'être agent de bord pour pouvoir voyager. Mais je n'avais pas la grandeur requise pour pouvoir pratiquer ce métier. Un rêve que je n'ai pas pu réaliser.


Malgré l'intérêt que je porte à ces oiseaux gracieux,  j'éprouve toujours une crainte de prendre l'avion. Mais jamais je me suis empêchée de le prendre pour voyager. Il faut se résonner pour pouvoir faire certaines choses dans la vie qui nous demande un effort supplémentaire, comme vaincre nos peurs  et les contrôler. Ce n'est pas toujours facile, mais on peut y arriver avec l'aide de gens compétents.

C'est comme vaincre la peur de notre cancer, il faut se dire que nous sommes des combattantes et que nous réussirons aussi à vaincre cette peur et cette maladie. Ce n'est pas facile je l'avoue, mais je m'étonne moi-même. J'ai peur souvent, mais je me dis que d'autres s'en sont sorties et pourquoi pas moi. Vaincre ses peurs est une bataille de tous les jours, et contrôler nos peurs,  nous permet d'avancer, de cheminer vers du positif.


http://www.cpmdq.com/drveniez/peurs.html

Prenez le temps de lire cet article,  je l'ai lu et je me rends compte que j'ai éprouvé tellement de peur au courant de mon existence et ceci est dû en grande partie à mes parents qui nous surprotégeait ma soeur et moi dans notre enfance. J'ai fait la même chose avec ma fille je l'ai surprotégée, car j'en avais juste une et je voulais la garder auprès de moi comme un trésor précieux. Mais nos enfants quittent le nid familial et aujourd'hui je suis fière de ma fille, car elle est téméraire et elle fonce dans la vie. Je ne lui ai pas légué mes peurs heureusement.

Donc en résumé, il faut se lancer et se propulser dans la vie afin de réaliser nos rêves malgré nos craintes, de cette façon nous avançons et si nous réussissons nous sommes fiers de nous.

Juste réussir une chose simple à laquelle nous n'avions pas osé touchée nous donne un sentiment de fierté et de confiance. Acquérir la confiance en soi est un grand pas de franchi.


Alors franchissons-le ensemble pour atteindre la victoire.

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  • bfrance
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. 

Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.

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