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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 06:11

Lors de mon absence prolongée j'ai laissé tomber le blog et plein d'autres choses, je n'avais plus la force et ni le courage de me connecter.  Je constate de nouvelles venues sur le blog et je suis heureuse que vous ayez décidé de vous joindre à nous.  Nous sommes une petite famille et nous nous encourageons l'une et l'autre, c'est du grand réconfort de partager ensemble.

 

J'ai vu qu'il y a plusieurs commentaires nouveaux et je n'ai pas répondu à toutes dans le moment.  Soyez assurées que j'ai toujours répondu et je le ferai à ma vitesse de croisière lorsque ma forme sera plus grande. 

 

J'ai lu que certaines d'entre vous vivez une récidive et tout ce que je peux partager avec vous est de ne jamais perdre espoir, de continuer à se battre si on croit que l'on peut améliorer notre qualité de vie.  Nous sommes des battantes, nous sommes des femmes courageuses.

 

À bientôt et bon courage, on peut réussir.

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 21:45

grande-fatigue.gifJe suis tellement absente depuis un bon moment, je regrette qu'il en soit ainsi parce que je ne peux pas pondre d'articles autant qu'auparavant.  La fatigue ne me quitte pas.  Je dors tellement que ça n'a plus de sens.  Je ne vois plus les journées passer, je ne m'habille plus, je ne me maquille plus, c'est vraiment déprimant d'être dans un tel état. 

 

Avant hier j'ai dormi 14 heures d'affilées, je me suis réveillée et c'était déjà le soir.  Je m'explique mal cette fatigue, est-ce la douleur qui me fait réagir ainsi ou est-ce l'augmentation des patchs de Fentanyl qui me font dormir autant.  Ce n'est certainement plus le Neurontin, la dose a été diminuée et le sera encore à compter de mardi.  Il est vrai que la douleur me réveille plusieurs fois par nuit et que mon sommeil est entrecoupé, je dois reprendre ce sommeil perdu.

 

Comme vous pouvez le constater j'essaie de trouver des raisons à ce sommeil toujours si présent.  J'ai peur que ce soit le cancer qui se réveille, sinon pourquoi j'aurais si mal?  Jamais la douleur ne m'avait réveillée auparavant, je dormais bien. 

 

J'ai téléphoné vendredi aux archives médicales afin de savoir si le résultat de ma biopsie était arrivé pour enfin savoir si la tumeur est maligne ou bénigne. Aucune trace de résultat n'est arrivée, je trouve cela très long et ma patience a des limites.  Comment est-ce possible de faire attendre si longtemps des résultats Lundi je téléphonerai à l'hôpital où on m'a fait la biopsie, peut-être que je pourrai en savoir plus.

 

Ceci dit, je trouve que mon état s'enfonce, je me sens dépérir chaque jour.  Mon moral en prend tout un coup parce que jamais je n'ai autant dormi.  J'avoue que j'ai peur et que je ne sais pas ce qui m'attend.  Tout ce que je peux dire est que je veux retrouver la forme d'il y a quelques semaines qui malgré qu'elle n'était pas au top, elle était beaucoup mieux qu'à présent.

 

Je n'ai plus de position confortable que ce soit assise, couchée ou debout, c'est infernal d'avoir si mal.  Hier matin mon mari est venu voir ce qui se passait,  il m'entendait me moucher sans arrêt, il m'a trouvée en larmes.  J'avais si mal, je ne m'endurais plus.  J'étais incapable de bouger dans mon lit afin de pouvoir me lever ou changer de position.  Je suis révoltée et je me questionne encore pourquoi on m'en fait tant endurer.  J'ai parlé à cet être supérieur qui est supposé nous aider en lui disant que c'était inacceptable ce que je vivais et que je me demandais pourquoi ma soeur a pu s'en sortir si bien.  Elle a pu reprendre le travail, elle voyage 3 à 4 fois par année tandis que pour moi, même si je désire plus que tout guérir, profiter de la vie à nouveau et partir à la chaleur du soleil des Caraïbes c'est impensable en ce moment parce que je n'ai pas la force d'entreprendre quoi que ce soit.

 

Tous mes rêves s'envolent comme celui d'être grand-maman.  Ma fille m'a fait comprendre qu'elle n'aura pas d'enfant, cette décision de sa part m'a fait beaucoup de chagrin.   Ma soeur m'a appris qu'elle serait grand-maman au printemps et pour elle, l'être ou ne pas l'être, n'avait pas d'importance, ce n'était pas une priorité dans sa vie.  Je constate que la vie est mal faite parfois, moi qui désire tant connaître cette joie d'être grand-mère et je ne le serai jamais, tandis que ma soeur connaîtra ce grand bonheur.

 

Les injustices de la vie il y en a trop je trouve et j'ai toujours dit que la justice n'existe pas sur cette terre. Chose certaine, elle n'existe pas pour moi.  Je cumule depuis 4 ans que des injustices malheureuses et je ne crois pas que ça ira en s'améliorant.

 

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 15:21

Nous voilà de retour vidés de nos énergies, cette journée fut des plus difficiles en émotion.  Voir nos enfants témoigner chacun leur tour un témoignage à leur grand papa adoré fut très émouvant.  Il était aimé cet homme de tous.

 

J'espère que nous pourrons continuer à vivre au fil des jours, des semaines, des moments avec quelques étincelles de bonheur en pleurant de moins en moins ce grand départ et qu'il nous donnera la force de continuer.

 

Aurevoir cher Beau-Papa!

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 07:06

En ce moment il neige et c'est magnifique à l'extérieur avec les arbres tapissés de neige et les arbres illuminés de lumières colorées.  Comme nous n'avons pas encore beaucoup de neige au sol, je m'émerveille comme un enfant devant ce beau spectacle.

 

Je suis très calme depuis que j'ai pleuré, ça m'a  beaucoup aidée à décompresser heureusement.  Quel bien-être de se sentir apaisée depuis cette crise de larmes en  après-midi  en oncologie.  J'étais très mal à l'aise de parcourir les longs corridors  de l'hôpital les yeux rougis et gonflés par les larmes.  Comme plusieurs membres du personnel me connaissent je me sentais vraiment mal et je craignais d'avoir à faire  face à ces personnes.  Heureusement rien de cela n'est survenu.  Je ne voulais pas avoir à raconter ce qui se passait.

 

J'aurai sûrement encore des larmes qui couleront, et si c'est nécessaire, je les laisserai couler parce qu'elles m'ont soulagée. 

 

Je ne prends plus depuis hier matin le Métadol et je me sens mieux physiquement et je ressens  moins d'étourdissements et de somnolence.  Ce médicament ne m'allait pas et j'en ai  eu la preuve.  Je pourrai envisager je l'espère des journées meilleures afin de  profiter un peu plus de mes journées.

 

J'ai fait la demande à la pharmacie de préparer mes médicaments pour un mois dans des dosettes appelées DISPILL.  Mes médicaments sont tous codés pour chacune des journées comme ceci:

 

Ce que je dois prendre le matin se retrouve dans un compartiment bien scellé pour le matin et ainsi de suite pour les autres moments de la journée où je dois en prendre:

 

 

  • Midi
  • Souper
  • Coucher

 

Il était devenu compliqué pour moi de prendre mes médicaments sans en oublier un par ci par là et cette façon de procéder est tout à fait indiquée pour moi qui perd la mémoire. 

 

Ces pertes de mémoire m'incommodent beaucoup et tout ceci est causé par les narcotiques  que je dois malheureusement prendre pour éliminer la douleur.  J'ai remarqué aussi que depuis que j'ai débuté les narcotiques, mes bouffées de chaleur ont amplifiées.  Ce n'est pas joyeux d'avoir à les prendre et je ne pensais pas débuter ce genre de médication si tôt.   Mais la vie en a voulu autrement et je dois accepter.

 

Je suis encore fragile et ça ne m'en prend pas beaucoup pour que je pleure, mais pour l'instant je peux vous rassurer, je crois bien que je passerai une excellente nuit grâce à ces larmes versées qui ont su me soulager d'un gros poids qui m'étouffait depuis trop longtemps et aussi par vos gentilles paroles réconfortantes.  Ma fille n'a pas donné suite depuis hier et je laisse couler doucement, elle fera les premiers pas parce que je considère que j'en ai déjà beaucoup fait.  C'est une femme de 32 ans et je souhaite que son coeur s'attendrisse afin que nous puissions avoir de meilleures relations.  Ce serait le  plus beau cadeau à recevoir pour Noël.

 

Je vous remercie d'être présente pour m'encourager parce que vous aussi vous avez vos mauvais moments et j'apprécie davantage votre empathie.  N'oubliez surtout pas que je suis présente pour vous si vous avez besoin de parler dans les mauvais moments, nous formons une belle troupe et cette amitié naissante je désire la conserver parce que vous  êtes toutes autant que vous êtes des guerrières qui  méritent d'être écoutées si le besoin se présente.

 

En terminant, j'espère recevoir des nouvelles de Jacqueline et de Bribri qui sont absentes depuis déjà un bon moment.  Je crois qu'elles sont très occupées par leurs activités respectives qui prennent énormément de leur temps et elles nous reviendront sûrement prochainement.  Si ce n'est pas le cas, je profite ici de cet article pour leur souhaiter de très Joyeuses Fêtes de Noël et de Nouvelle Année et surtout je leur souhaite la santé et au plaisir de les revoir sur le blog en 2012.

 

Pour ce qui est de nous, je vous ferai part de mes voeux à la fin de la semaine prochaine avant de quitter pour le réveillon chez le frère de mon mari si je me sens en forme.

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 04:51

Qu'est ce que l'acharnement thérapeutique?

 

Ma réponse:

 

Selon moi c'est une façon de prolonger la vie sans pour autant se soucier de la qualité de vie du patient.  Je suis contre l'acharnement thérapeutique, il ne faut pas continuer de souffrir inutilement lorsqu'il n'y a plus aucune issue.  Il ne faut pas  continuer pour rester en vie pour nos proches si notre qualité de vie est inexistante.  En général j'ose espérer que les proches savent ce qu'il y a à faire.

 

ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE : Attitude qui consiste à "poursuivre une thérapeutique lourde à visée curative, qui n'aurait comme objet que de prolonger la vie sans tenir compte de sa qualité, alors qu'il n'existe aucun espoir raisonnable d'obtenir une amélioration de l'état du malade.

 

Qu'est ce que les soins palliatifs?

 

Ma réponse:

 

Les soins palliatifs sont des soins prodigués dans la dignité afin de permettre au patient de ne pas trop souffrir, de fournir de l'aide psychologique et un accompagnement en fin de vie.

 

 

SOINS PALLIATIFS : Ce sont des "soins actifs dans une approche globale de la personne en phase évoluée ou terminale d'une maladie potentiellement mortelle. Il s'agit de l'art d'alléger les souffrances du mourant en l'accompagnant et en prenant - au besoin et dans certaines conditions - la décision d'arrêter des traitements devenus inutiles et dérisoires (arrêt thérapeutique).

 

Ma réponse:

 

Je crois que les interprétations diffèrent souvent et il demeure que la décision finale appartient au patient concerné si sa condition lui permet de la prendre.  Dans l'éventualité que le patient ne puisse pas prendre cette décision, il en revient au conjoint et/ou aux enfants de prendre cette décision à sa place. Une décision qui a probablement été discutée au préalable entre le patient et la personne qui devra la  prendre.

 

"Arrêter un traitement ou administrer à hautes doses des antalgiques ou des sédatifs dans l'intention de soulager, même au risque d'écourter la vie, ce n'est pas de l'euthanasie."

 

Je suis entrée aux soins palliatifs en externe depuis le 2 août dernier. Lorsque j'ai pris cette décision, c'est parce que je n'avais plus d'autres choix, mon médecin n'assurait plus adéquatement le suivi thérapeutique (antidouleur).  J'ai ressenti une grande peur intérieure en faisant ce pas pour entrer aux soins palliatifs, la peur de la mort m'a traversé l'esprit.  Et pourtant je ne suis pas mourante loin de là.  Cette entrée me permettait de mettre fin à mes souffrances avec un  médecin compétent dans le domaine de la douleur, mais je  ne le voyais pas ainsi il y a à peine 3 mois.  Mes amies m'ont permis de voir cette entrée positivement et je les en remercie.

 

Aujourd'hui je ne regrette pas ce pas de fait et ma qualité de vie s'est beaucoup améliorée.  Je ne suis pas hospitalisée en soins palliatifs et ce ne sera pas pour demain, mais un jour ce moment viendra si je décide de ne pas terminer ma vie à la maison. Avec un cancer qui ne se guérit pas, nous y serons confrontées qu'on le veuille ou pas. Mon oncologue me l'a clairement dit lorsqu'il m'a appris que j'avais des métastases osseuses à la colonne aux vertèbres (D8-D9) et à la ceinture pelvienne (bassin) il y aura bientôt 3 ans.  On pleure à l'annonce, on se ressaisit  par la suite et on trouve la vie encore plus belle parce que nous la regardons d'un oeil différent. Bizarre à dire mais tellement réaliste. Jamais je n'ai trouvé la vie aussi belle  et le cancer nous apprend beaucoup sur nous. J'ai dès le départ été confiante et j'ai toujours envisager de me battre.  Le positif a pris le dessus sur le négatif  et je le  suis positive et une grande battante.

 

Jamais je n'aurais pu envisager de parler d'un tel sujet bien avant d'avoir le cancer et même depuis que je l'ai.  J'ai cheminé depuis l'annonce en janvier 2009 et ce cheminement a été  positif.  Avec un cancer, qu'il soit incurable ou pas, on apprend au fil  des semaines et des mois à côtoyer des personnes atteintes et contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, de pouvoir en discuter au tout début avec l'oncologue, l'infirmière pivot, le médecin de famille,  et par la suite avec les patientes que nous rencontrons régulièrement et qui elles aussi font face à un cancer, ça aide énormément à voir cette épreuve différemment.

 

Lorsque l'infirmière pivot au tout début m'a invitée à visiter la salle de traitement, un noeud me nouait l'estomac et je pleurais, j'avais peur de pénétrer dans cette salle parce que pour moi ça représentait la maladie, la souffrance, les larmes, la tristesse et bien sûr la mort.  Quelle ne fut pas ma surprise d'y voir 2 dames qui recevaient leur traitement dans une atmosphère joyeuse.  Elles riaient et elles m'ont tout de suite rassurée que ce n'était pas ce que l'on pense au tout début lorsque l'on doit se faire à l'idée que  cette salle nous la visiterons pendant plusieurs mois. Cette salle j'ai appris à l'aimer, à m'y sentir bien et comprise et en sécurité.  Le personnel est formidable, et les liens qui se tissent entre le personnel et les patientes sont indescriptibles.  

 

Il faudra qu'un jour, les gens de notre entourage  qui ont peur de nous approcher, apprennent à nous côtoyer sans avoir aucune crainte, parce que nous avons beaucoup de positif à leur apporter et nous sommes fortes. La maladie m'a permis de voir la vie différemment et il n'y a pas plus positive que moi depuis cette épreuve et je crois que mon entourage peux se sentir bien à l'aise en ma présence parce que je n'ai pas fait de croix sur mes projets futurs et surtout pas sur mes rêves.  J'en ai encore beaucoup à réaliser,  et le bon vieux dicton qui  dit  su bien:  Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et c'est absolument vrai.

 

Je suis  maintenant  aux soins palliatifs en externe, et je ne me suis jamais sentie aussi bien  depuis que j'ai fait ce choix qui me permet depuis peu de pouvoir vivre mes journées avec moins de douleur et de recommencer à renouer avec des activités de la vie quotidienne qui avaient disparues de mon quotidien depuis 8 mois.  Les soins palliatifs ont été pour moi une résurrection et je me sens revivre à nouveau.

 

 

 

http://www.evolute.fr/relation-aide/acharnement-palliatifs

 

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 06:11

arbre046-1-.gifAujourd'hui ma journée n'a pas été bonne moralement.  Ce matin en me levant, il n’était nullement question de revêtir des vêtements d’été, la température était grise, fraîche et pluvieuse.  Les gens prenaient des marches vêtus de manteaux et pourtant hier, nous avions une température superbe et estivale qui ne laissait pas prévoir ce temps automnal.

 

Déjà les vivaces dont je vous ai tant parlé et même montrées en publiant des photos sont dans un état lamentable.  Plus aucune fleur n’embellit ma cour que j’adore si fleurie. Elles tirent leurs révérences à mon grand chagrin.

 

bac d'impatientesQuelques endroits au Québec auront du gel au sol cette nuit. Ça va trop vite, et pourtant j’aime bien l’automne, mais depuis mon cancer, chaque fois  que l’été se termine je me questionne à savoir si je serai encore là l’été prochain pour voir pousser mes fleurs et nourrir et admirer mes oiseaux.  Je me pose cette question tous les ans et cette déprime habituellement ne dure pas heureusement.  L’automne est court ici, les feuilles tombent tôt, et les arbres sont dépouillés de leurs feuilles dès la fin septembre et elles ne repoussent que tard en juin pour certains arbres.

 

L'an dernier le mois de septembre a été exécrable, ainsi qu'octobre et novembre, alors vous comprendrez pourquoi j'aime tellement aller me ressourcer dans les Caraïbes.  Cet hiver, je ne sais pas encore si j'irai, le temps le  dira ainsi que ma condition physique.

 

Je vois l'hiver arriver et si je ne peux prendre des marches, l'hiver sera long. Cet été je ne me suis pas ennuyée, mes  fleurs m'occupaient beaucoup, j'avais la piscine pour nager et me sentir bien dans l'eau. L'hiver en ne pratiquant plus nos activités que nous aimions tant, ce sera très long.

 

L'hiver dernier je pouvais encore prendre des marches et je ne suis pas en mesure encore de dire si ça pourra se faire. Voilà pourquoi mon moral fou le camp, et le blog est au ralenti, il y a encore des gens en vacances et d'autres sont occupés à  vaquer à leurs occupations.  Margareth a des problèmes avec Over-Blog, elle est dans l'impossibilité de venir commenter les articles.  Alors vous me manquez, et j'ai hâte de vous retrouver pour discuter de pleins de sujets, parce que c'est grâce à vous que je peux traverser l'épreuve de ma vie, le cancer.

 

Ce soir, j'avais la larme à l'oeil facile et mon mari s'inquiétait de me voir ainsi et je lui ai dit  de ne pas s'en faire,  que c'est tout à fait normal de vivre des périodes ou le moral est moins bon et que ça fait parti du processus de la maladie.  Il est rare que je me sente ainsi, et c'est tant mieux, parce que j'ai en général un bon moral, mais il est tout à fait permis de vivre de moins bons moments et je ne veux à aucun prix que  ces moments de déprime prennent le dessus.

 

La douleur est beaucoup moins difficile à supporter, et je ne prends maintenant pour me soulager que le patch de Fentanyl.  Cependant, une douleur dans les côtes du côté droit me fait souffrir depuis quelques jours ainsi que l'oedème à mon pied gauche qui est intermittent.  Une petite bosse est apparue aussi à la nuque, j'en parlerai au médecin le 13 septembre.

 

 Des petits problèmes de santé ce sont ajoutés à ma baisse de moral.  J'ai tout de même vécu plusieurs mois difficiles avec les problèmes qui sont survenus avec mon médecin de famille et j'ai accumulé pendant plusieurs semaines ce stress  qui a grugé toutes mes énergies et qui me joue des tours maintenant.  Mon amie Lucie me manque beaucoup et ça fera 2 mois déjà qu'elle est partie le 20 septembre. Alors  si on rassemble tous ces soucis, il est tout à fait n ormal que mon moral soit en moins bon état.  Depuis le temps que vous prenez part de mes articles, vous savez que je suis forte et que je passerai au travers cet épisode de nostalgie.

 

 

  vivaces 

 Ce beau décor me manquera beaucoup et je vais m'acheter pour la saison hivernale des plantes d'intérieur qui fleurissent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 07:28

Deux ans et 2 mois plus tard, après avoir écrit l'article (qui se trouve sur le lien ci-dessous) et en relisant cet article je me rends compte que ma vision de la maladie, de la vie et de la mort étaient un grand questionnement pour moi.  Si vous cliquez sur le lien ci-dessous, vous constaterez que le 28  juin 2009, je visualisais la vie un  peu comme aujourd'hui.  Déjà le cancer m'avait fait grandir et avait changé ma vision de la vie.  En si peu de temps, j'avais changé énormément. Tout est plus beau, on regarde les mêmes choses qu'auparavant mais avec des yeux différents. Mais la mort me faisait peur et j'ai encore peur et je ne veux pas mourir. Lorsque j'ai dit à l'oncologue après qu'il m'ait annoncée les métastases osseuses le 25 mai 2009, mes 2 questions ont été: 

 

·     Combien de temps me reste t'il et pourtant je ne le voulais pas le savoir, mais assommée par la nouvelle je pense que je ne réfléchissais plus, tout mon univers avait basculé. À cette question il a répondu qu'il ne le savait pas.

 

·     Ma deuxième question a été:   Est-ce que je vais souffrir? Et à celle-ci il m'a assurée que je ne souffrirais pas.

 

J'ai toujours su en lisant sur l'espérance de vie des personnes atteintes de métastases osseuses,  qu'elle était très courte, 36 mois maximum. À ce moment j'ai paniqué car 3 ans ça passe très vite. Et aujourd'hui, j'ai lu un témoignage d'une femme qui a des métastases et qui elle aussi a une espérance de vie très limitée, 3 ans aussi.  Mais elle a dépassé cette limite de statistiques.

 

J'ai compté à ce moment et plus les mois avançaient et plus je me disais me rapprocher de la mort dans les tout débuts du cancer. Je ne souffrais pas comme aujourd'hui à ce moment là et je me sentais plus en forme qu'aujourd'hui, j'avais bonne mine et j'ai dit à mon mari un jour:   Je n'ai pas le cancer, ils se trompent, c'est impossible que j'aie cette cochonnerie dans mon corps. Mais la limite de temps m'agaçait et je ne me voyais pas dépasser le cap des 3 ans, malgré mon grand optimisme.

 

Depuis les derniers mois, malgré ma bonne mine les jours que je souffre moins, et les jours de grandes souffrances, je constate que mes capacités rendent mes déplacements de plus en plus difficiles et je sais que plus ça ira et plus je souffrirai.  Cette infirmière  qui ne m'a pas rassurée en me disant que si les médicaments ne suffisaient pas à me soulager, il reste la provocation d'un coma. Est-ce qu'on a vraiment besoin d'entendre ça????

  

Que l'oncologue me dise que je ne souffrirai pas, alors la c'est faux dans mon cas parce que  déjà avec mes douleurs aigües rien ne me soulage. Qu'en sera t'il à la fin, je me questionne sérieusement. La douleur est la pire chose je crois à endurer et on ne veut pas souffrir et ça fait peur de souffrir autant. Dans le cas des métastases osseuses notre espérance de vie n'est pas très longue, malgré que plusieurs aient dépassé cette espérance de vie.  Il  y a de quoi se questionner car ce n'est pas tout le monde qui vit au delà de cette limite de temps (3 ans).

 

Depuis ce temps j’ai continué ma vie du mieux que j’ai pu, et je n’ai pas cessé de garder espoir. J'ai fait 4 voyages, et j'ai remarqué à mon premier voyage jusqu'au dernier en mars 2011 que je perdais beaucoup de mes capacités physiques mais je l'ai toujours dit  j'ai la tête dure et si je peux voyager encore je le ferai, rien ne peut m'empêcher de continuer ma vie si on réussit à bien me soulager. Je me bats et je me  battrai jusqu'au bout.  Je suis une guerrière.

 

Ce lien ci-dessous est un article que j'ai écrit 1 mois et demi après l'annonce de mes métastases osseuses.

 

 

http://bfrance.over-blog.com/article-33182470.html

 

Et sur ce lien est le moment où j’apprenais mes métastases osseuses.

 

http://bfrance.over-blog.com/15-index.html

 

 

 

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 06:58

Nous avons perdu depuis le 20 juillet 2 personnes qui sont décédées du cancer.  David Servan-Schreiber. Tout le monde le connaissait et plusieurs en parlait. Les gens avaient tous un livre de ce Monsieur. Il était un exemple à suivre et notre amie Lucie le citait en exemple pour qu'on garde courage dans la maladie tout comme elle a toujours su le faire.

 

C'est triste de perdre des gens, mais le cancer a eu le dernier mot encore une fois.

 

Notre amie Lucie s'est battue jusqu'à la fin, son désir de vivre n'a pas pu lui permettre de rester en vie, la maladie a eu raison d'elle et de tous ses rêves. La seule consolation c'est qu'elle ne souffre plus. Mais elle me manque tellement.

 

David Servan-Schreiber Dernier hommage à David Servan-Schreiber n'est plus.

 

David s’est éteint dimanche 24 juillet. Il a succombé à une récidive d’un cancer du cerveau, contre lequel il se battait depuis 19 ans.

  

Après des études de médecine en France, David part s’installer à Pittsburg aux Etats-Unis où il mène des recherches en neurosciences cognitives. C’est au cours de ces recherches, à 31 ans,  qu’il découvre qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau. Il ne s’est alors pas contenté du protocole de soins très performants de la médecine conventionnelle, mais il s’est également intéressé aux effets des médecines douces complémentaires.

 

Défenseur des mécanismes d'auto guérison présents dans le cerveau humain, il publie de retour en France en 2003 son livre « Guérir » qui deviendra un véritable best-seller international. Dans ce livre, David propose des méthodes faisant appel au corps pour comprendre et traiter la dépression et la souffrance mentale. Il fait également connaître la technique de l’EMDR, qui fait appel à des mouvements oculaires.

 

En 2007, David publie « Anticancer ». Il y dévoile sa propre expérience du cancer, mais surtout ses découvertes scientifiques. L’exercice physique, l’alimentation, la lutte contre le stress et la méditation, qui sont les fondamentaux de la méthode anticancer, permettent de renforcer les défenses naturelles pour favoriser et compléter les traitements traditionnels.

 

Avant de nous quitter, il a tenu à écrire son dernier livre, « On peut se dire au revoir plusieurs fois », pour s’assurer que sa rechute n’entamera pas la crédibilité de la méthode anticancer. Encore une fois ce livre connaît un fort succès auprès du grand public.

 

David n’a eu de cesse de prodiguer ses conseils pour aider chacun à rester en bonne santé ou à lutter contre la maladie. Il a ouvert des portes sur une nouvelle façon de vivre sa vie ou sa maladie. 

 

 


~ Il y a actuellement personnes connectées à Over-Blog dont sur ce blog ~


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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 06:35

Source : Grâce et courage, Editions Almora 2011.

  

C’est le titre du très beau livre de Ken Wilber qui relate la très belle histoire d’amour entre le philosophe américain et sa femme Treya Killam, décédée d’un cancer du sein, cinq ans après le début de leur histoire commune.

  

C’est le titre du très beau livre de Ken Wilber qui relate la très belle histoire d’amour entre le philosophe américain et sa femme Treya Killam, décédée d’un cancer du sein, cinq ans après le début de leur histoire commune.

 

Ce livre Grâce et Courage, vous aurez peut-être le goût de le lire.

  

Je pensais depuis un certain temps à faire un article sur le sujet des couples qui vivent le cancer de leurs conjointes.  Comment chacune de vous vit-elle cela avec son conjoint?

 

Dans tout ce processus à compter du début:   Le diagnostic, les traitements, l'après traitement, comment votre couple a t'il su et pu passer au travers de toute cette épreuve?

 

Pour nous, la journée de l'annonce, mon mari a pleuré, et de mon côté je ne réalisais pas trop je crois. Je n'ai pas bronché, je posais des questions au médecin. Je voulais tout savoir, ce qui arriverait etc...Je consolais mon mari, à notre retour à la maison et au travers cela je pleurais aussi mais jamais longtemps.  Je me ressaisissais rapidement et j'affirmais confiante que nous passerions au travers. Que ce n'étais pas seulement mon cancer mais le nôtre et que nous étions pour nous battre ensemble. Et c'est ce qui est arrivé, il m'a accompagné depuis le début et n'a jamais cessé de le faire.

 

Comment entrevoyez-vous la vie depuis le diagnostic?  Pour ce qui est de mon couple, certaines choses ont changées. Nous étions actifs (vélo-motoneige-marche) et nous avons fait le choix ensemble de vendre la motoneige. Pour le vélo et la marche, mon mari a continué ses activités tandis que moi j'en ai fait mon deuil. Le deuil de la motoneige a été difficile, et avec les métastases osseuses je n'avais plus le choix, l'oncologue m'interdisait de remonter sur une motoneige afin d'éviter de recevoir un choc trop violent à la colonne car j’ai une fracture causée par les métastases. 

 

Nous avons attendu presque 2 ans avant de la vendre, nous avions de la difficulté à nous résigner, ça nous chagrinait énormément parce que c'était une belle activité que nous aimions faire. Nous voulions nous donner du temps et attendre qu'un petit miracle se produise et que je puisse en faire. Hélas, nous avons fait tous les deux des deuils, et la vie a continué son chemin. Nous apprivoisions cette nouvelle vie qui n'était pas facile pour un comme pour l'autre. Mon mari aurait pu faire encore de la motoneige et il a décidé que si je ne pouvais plus en faire, il en ferait autant.

 

Ça ne se fait pas du jour au lendemain apprendre à vivre différemment, mais nous avons réussi et nous nous sommes adaptés au fil du temps.  Ce n'est pas toujours facile pour mon mari de me voir diminuée physiquement tout comme pour moi.  C'est une très grande leçon de vie un cancer et nous n'envisageons plus la vie de la même façon. Il faut s'adapter.

 

Notre couple est plus fort, cette épreuve a soudé nos liens encore davantage. Ces épreuves arrivent brusquement dans nos vies et tout bascule en une minute. Chacun le vit à sa façon et différemment. L'angoisse est présente parce que nous prenons le chemin de l'inconnu qui nous amènera ailleurs. Et ce ailleurs il est bien d'y arriver ensemble.

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 05:55

J'ai fait des recherches sur la compréhension et j'annexerai un lien très intéressant.

 

 

 

Regardant les choses sous cet angle, nous pouvons vérifier par nous-mêmes combien sont utiles les diverses circonstances de la vie, quand en vérité nous les utilisons comme un miroir pour nous découvrir nous-mêmes. Nous ne sommes pas du tout en train d’affirmer que les drames, comédies et tragédies de la vie quotidienne sont toujours beaux et parfaits, une telle affirmation serait ridicule.

 

Cependant, si absurdes que soient les diverses situations de l’existence, elles s’avèrent merveilleuses comme gymnase psychologique.

 

Le travail relatif à la dissolution des divers éléments (les éléments inhumains, les passions animales, les agrégats psychiques, le Moi pluralié du subconscient nde) qui constituent le Moi-même est affreusement difficile.

 

Dans n’importe quelle scène de jalousie passionnelle entrent en jeu des egos de luxure, de colère, d’amour propre, de jalousie, etc., qui devront ultérieurement être jugés chacun séparément et de manière analytique afin de les comprendre intégralement dans le dessein évident de les désintégrer totalement.



 

 

 

 

http://www.rfi.fr/lffr/articles/075/article_613.asp

 

Pour comprendre les gens ou une situation ou un comportement, il est nécessaire d'être à l'écoute d'autrui. On ne peut comprendre une personne qui explique une situation difficile à vivre, si nous ne sommes pas à l'écoute. L'important est de bien écouter pour comprendre. Ne pas le faire, est un manque total de respect. Il y a différents exemples de compréhension:



Si un enfant n'obtient pas de bonnes notes à l'école, il faudra que ses parents et ses professeurs se réunissent afin de comprendre le pourquoi de ces mauvaises notes. Ils doivent chercher quelle est la cause de ces mauvaises notes. Il ne sert rien de crier, il faut discuter et regarder ensemble les facteurs qui ont pu déclencher ces mauvais résultats. Par la suite lorsque tout aura été dit, les parents seront en mesure de comprendre et de faire en sorte d'aider leur enfant. Il y a toujours un problème déclencheur, il suffit de le trouver.



Si je suis malade, et que mon conjoint décide de m'abandonner parce que la maladie lui fait peur, c'est qu'il ne comprend pas tout le processus de la maladie de sa conjointe. Il ne veut pas chercher à comprendre, il prend la fuite parce qu'il a peur de tout ce qu'englobera cette maladie. La conjointe malade n'a pas toujours la force d'expliquer, et elle se sent totalement paralysée par le rejet de son conjoint.

 

Je connais des personnes qui ont été abandonnées par leur conjoint parce qu'elles avaient un cancer et je trouve cette attitude tellement lâche.  Il ne faut pas aimer cette personne pour agir ainsi et prendre la fuite.

 

Il est important de parler, d'expliquer qu'elle a besoin d'être comprise, soutenue et aimée. Le conjoint quant à lui a du chemin à faire, se sauver ne lui apportera que remords et il en paiera le prix toute sa vie. Une maladie grave ne veut pas dire nécessairement la mort, alors comprenez que votre partenaire a besoin de vous, que vous compreniez ces moments de grande fatigue, son anxiété, son insomnie, sa perte d'appétit etc...Elle n'a pas un chemin facile à suivre et seule, je ne suis pas certaine qu'elle pourra être aussi forte. Par contre, bien entourée avec surtout beaucoup d'amour et de compréhension, nous passons au travers des plus dures épreuves de notre vie, mais il faut y mettre du sien.  Que le couple fasse chacun son bout de chemin.  Rien ne se fait tout seul.

 

Se parler et se comprendre est l'étape primordiale pour passer au travers des pires épreuves. Un couple uni peut être détruit par la maladie, car il y a un grand manque de compréhension. Et dites-vous ceci, que ce soit la conjointe ou le conjoint qui soient malades, entrez-vous bien ça dans le ciboulot:  On n'abandonne pas l'être aimé sous prétexte qu'il soit malade.

 

L'amour est toujours présent, et c'est la peur de voir l'être aimé dépérir et ne pas être bien pendant plusieurs mois qui fait fuir souvent. L'homme ne reconnait plus la femme qu'il aimait, son physique a changé et il ne la trouve plus aussi désirable.  De grâce, réveillez-vous et apprenez à comprendre ce qui se passe plutôt que de fuir. Au jour de la guérison, vous serez fiers d'avoir accompagné dans l'amour et la compréhension l'être aimé et malade.

 

Il y a tant de sujet sur la compréhension, nous pourrions en parler longuement, mais je crois bien que cet article vous donnera un bon point de repère pour vous motiver à comprendre. 

 

Trop de gens sont inconscients et ne prennent pas la peine de tenter de comprendre et discuter et pourtant c'est si simple. Il y a toutes sortes de cas d'incompréhension, et parfois il ne faut pas aller loin pour le réaliser. Les gens sont tellement dans leurs belles petites bulles qu'il ne faut pas crever, surtout ne pas les déranger, ils n'en n'ont rien à faire de la compréhension pour un ami, une soeur, un parent lorsque ceux-ci en auraient besoin plus que jamais.



Si tout le monde pouvait se comprendre, tout fonctionnerait à merveille, et ce n'est pas tout le monde malheureusement qui est doté de cette belle qualité et qui est en mesure de comprendre et de faire ce cadeau à des personnes qui en ont véritablement besoin. Nous ne changerons pas ces personnes égoïstes.



Comme mot de la fin, il faut savoir pardonner et comprendre. L'un ne va pas sans l'autre!

 

 

 

 


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compréhension : 11 synonymes.
Synonymes accès, bienveillance, connaissance, entendement, faculté, indulgence, intelligence, mansuétude, sagacité, sympathie, tolérance.
compréhension, nom féminin
 
Sens 1 Faculté de comprendre quelque chose. Synonyme entendement Anglais comprehension, understanding
Sens 2 Bienveillance, aptitude à comprendre autrui. Synonyme indulgence Anglais understanding

Sens 3 Fait de pouvoir être compris.

 

 

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  • bfrance
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. 

Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.

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