Voilà un autre 3 mois de passé depuis ma visite chez l'oncologue. Les analyses sanguines sont prévues pour la semaine prochaine afin que l'oncologue puissent les avoir pour le 25 octobre lors de ma prochaine visite. Vous devez être comme moi et avoir la trouille à chaque fois que les analyses doivent se faire.
J'essaie de me raisonner et de penser que tout sera ok, mais le doute que le cancer se soit propagé ailleurs m'angoisse toujours. De nouvelles douleurs se sont ajoutées depuis ma dernière visite, ce qui ne me rend pas trop confiante, toujours la crainte que quelque chose d'anormal me soit annoncée.
- Douleur de plus en plus présente à la région lombaire et au nerf sciatique ;
- Genou droit douloureux ;
- Cheville très douloureuse ;
- Le bras gauche est douloureux, je tente de m'en servir plus souvent que le droit qui est du côté opéré et qui me fait ressentir en permanence des engourdissements et de l'enflure. Et je suis en train d'affaiblir mon bras gauche, (tendinite je crois bien) ;
- Douleurs à ma fracture (vertèbre D7 qui est rongée par les métastes)
- Douleurs à mes 2 hernies discales ;
Maintenant une autre douleur est apparue depuis 1 semaine, eh oui comme si je n'en avais pas suffisamment, voilà que j'ai des brûlements oesophagiens, quelle douleur désagréable qui me réveille la nuit avec des reflux. Je me rends compte que depuis une semaine à chaque repas que je prends, tout de suite après je deviens nauséeuse, je digère moins bien et des céphalées se sont ajoutées.
Et parlons de mes sinus qui ne me laissent pas tranquille depuis plus d'un mois, il faudra sûrement investiguer de ce côté également parce que je ne suis pas pour passer ma vie à prendre des décongestionnants et de la cortisone en pompe nasale. Les décongestionnants ont été cessés sous les recommandations de la pharmacienne parce que ces médicaments ont fait hausser ma tension artérielle. J'ai même dit à la pharmacienne : J'ai tout essayé, il ne reste que cette solution, me faire péter un bâton de dynamite dans la narine afin qu'elle décongestionne (rire).
C'est insensé ces sinusites qui me font souffrir plusieurs fois dans une année. Un scanner serait tout indiqué pour vérifier ce qui se passe dans ces sinus malades. Mon dernier scan remonte à 2009 où on avait identifié du mucus, mais jamais un traitement ne m'a été prescrit.
Nous ne sommes pas sans penser, qu'au moindre bobo important qui s'installe que ça pourrait se développer en cancer. L'angoisse s'installe dès le prélèvement sanguin jusqu'à la visite chez l'oncologue.
Entre la prise de sang et la visite chez l'oncologue, cela me laisse trois belles semaines d'anxiété, n'est-ce-pas merveilleux? Trois semaines à vivre sur le gros nerf et avoir toujours peur dès que le téléphone sonne que ce soit l'oncologue qui me convonquerait avant la visite prévue. Un cancer du sein peut se développer dans nos organes et lorsque ceux-ci font défauts et nous rendent malades, il faut songer à une investigation sérieuse.
J'aimerais bien me lever le matin et ne pas découvrir de nouveaux bobos aussi régulièrement que ces temps-ci. J'aimerais avoir une pause de bien-être où tout va bien...mais j'ai l'impression que j'en demande trop (rire). Il ne faut pas oublier que notre peur est réelle et compréhensible. Tous ceux et celles qui nous disent être des plaignards à se lamenter pour tout et rien, je leur offrirais une journée dans mon corps afin qu'ils puissent constater ce que j'endure tous les jours. Après ils se fermeraient le clapet et nous croirais.
Pour ce qui est de nous croire, toute une paire de manche, tout dépend des gens, certains n'ont tellement pas évolués face à la maladie, il n'y a toujours rien là pour eux et jamais ils ne croiront. Les gens qui côtoient les personnes malades n'ont aucune idée de ce qu'est notre vie après le diagnostic.
Mes chers ignorants face à la maladie, qui ne voulez rien comprendre et qui n'avez pas évolués dans ce domaine, vous êtes mieux de vous abstenirs de vos commentaires qui sont parfois d'une platitude. Nous n'avons pas besoin de gens comme cela dans nos vies pour justement la déséquilibrer et nous foutre le moral par terre.
Si le coeur vous en dit, si vous tenez à vos personnes malades, et ici je m'adresse à tous ceux et celles qui sont confrontés à côtoyer la maladie, rejoignez un organisme ou on vous dirigera vers un psychologue,ou un travailleur social pour vous aider à comprendre ce type de maladie et d'aider vos proches positivement, et non pas négativement comme plusieurs le font.
En 2010 avec tous ces cancers qui ne cessent d'augmenter, je vous dis à vous qui ne savez pas comment aborder une personne malade et l'aider, aller consulter vous avez un grand besoin d'aide, parfois plus que nous les personnes malades.
Réveillez-vous, le cancer frappe trop souvent tout comme les autres maladies graves et apprennez à gérer vos connaissances afin de venir en aide à des gens que vous aimez!