Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 03:36

Être positif ce n'est pas donné à tous malheureusement et pourtant il est si facile d'affronter les problèmes de la vie en l'étant.  Il n'est pas toujours évident de l'être lorsque tout va mal et que l'on croit que les épreuves que nous vivons sont insurmontables.

  

Comment garder le cap sur le positif lorsque tout va mal?  Ce n'est pas évident j'en conviens et lorsque nous vivons des épreuves, comment être en mesure d’entrevoir du positif me direz-vous.  J'ai pourtant subi d'autres épreuves dans ma vie beaucoup plus facile à surmonter et j'ai eu de la difficulté, c'est étrange parfois comment l'être humain peut réagir.

  

Comment aie-je fait pour être si positive, moi, la plus négative des femmes.....je ne saurais vous répondre. Lorsqu'on apprend une mauvaise nouvelle, il y a bien entendu le choc et il faut laisser le temps au temps.   Je crois aussi qu'il y a au tout début le déni, on n'y croit pas, on pense faire un cauchemar et que l'on va se réveiller et pourtant c'est bien réel.  Je me souviens des premiers matins suite à l'annonce du cancer, je me réveillais et j'étais certaine que j'avais fait un mauvais rêve. La réalité revenait rapidement au galop et j'ai eu la chance d'être en mesure de bien contrôler mes émotions assez rapidement. Je ne pleurais pas beaucoup, j'avais choisi de m'exprimer et ça fonctionnait. 

  

Lorsque j'ai appris mon cancer, je n'ai pas été étonnée dans un certain sens parce que je savais très bien que si mon médecin désirait me rencontrer c'est que quelque chose n'allait pas, je ne pouvais pas le nier.  Et lorsque le mot CANCER a été  prononcé, je n'ai pas réagit négativement parce que mon médecin me disait que mon cancer avait été décelé précocement, qu’il était (hormonaux dépendant) et que ça se traitait très bien.  Je suis donc ressortie du bureau du médecin accompagnée de  mon mari sans avoir versé de larmes.  Nous n’avons pas pleurés.   Nous étions positifs parce  que nous étions rassurés et nous faisions confiance.  J'étais persuadée que je m'en sortirais et nous y avons toujours cru. La prise en charge a été rapide, quelques jours plus tard je rencontrais la chirurgienne et la chirurgie a eu lieu dans les 3 semaines qui ont suivies  ma rencontre avec cette dernière.

  

tumorectomieJe suis entrée tôt le matin à l'hôpital pour la segmentectomie et je n'ai pas eu le temps de m'attarder à avoir peur car aussitôt arrivée dans ma chambre, aussitôt on m'administrait un médicament pour me détendre avant de me faire monter au bloc opératoire.  Aucune larme n'a été versée à l'hôpital et je suis sortie le lendemain en après-midi.  S'il en avait été de moi, je serais sortie  la même journée, j'étais en excellente forme, je me levais seule de mon lit et je me promenais avec mon soluté dans la chambre et le corridor. Je stressais plus m on mari et ma soeur à me promener de la sorte.  Ce sont les infirmières qui me disaient de me reposer.  Tout  a bien été au retour à la maison, mon mari vidait mon drain, je me sentais bien et pas du tout  déprimée.

  

Trois semaines plus tard je recevais le téléphone de la chirurgienne qui m'annonçait que la biopsie et l'exérèse de la masse lors de la segmentectomie ne laissaient rien présager de bon et que je devais me rendre à l'hôpital le lendemain matin afin de subir la mastectomie totale.  Je la suppliais de m'en dire plus et elle ne voulait pas.  Je lui  disais:   Il s'agit de  mon sein, de mon corps, dites m'en plus.  Elle a finalement acquiessée et m'a avouée que la tumeur était plus grosse qu'elle le pensait et que tout mon sein était attaqué, qu'elle procéderait  à la mastectomie totale, afin d'éliminer toute trace de cancer.  Nous avons beaucoup pleuré suite à ce téléphone mon mari et moi.

  

À ce moment, j'ai ressenti beaucoup de négatif,  je me voyais déjà très malade et sans espoir de guérison. Rien de positif ne m'a traversé l'esprit lorsqu'elle m'a téléphonée, le négatif avait pris le contrôle de mes émotions. Le lendemain matin je suis entrée comme convenu à l'hôpital et je n'ai pas pleuré, je crois que j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps la veille. 

  

J'ai été opérée le matin à 10 heures et je n'ai repris conscience vraiment que le lendemain de la chirurgie. J'avais une gentille dame comme compagne de chambre et ma journée s'est très bien passée.  On voulait que je sorte de l'hôpital le lendemain de la chirurgie, je n'en revenais pas qu'on fasse sortir les patientes aussi rapidement après une mastectomie.  J'ai donc demandé de passer une nuit supplémentaire parce que je ne me sentais pas prête à sortir et on m'a accordée cette deuxième nuit.  J'étais plus fatiguée après la mastectomie qu'après la segmentectomie.  Mais tout s'est relativement bien passé.  Le positif reprenait le dessus.  Même à l'annonce des métastases osseuses, le négatif n'a pas été présent très longtemps à ma grande surprise.  J'étais une femme totalement différente qui avait la situation bien en contrôle malgré tout.mastectomie

 

Vous pouvez vous référer à mon premier article qui vous fera connaître la suite  de mon histoire en cliquant sur le lien ci-dessous.

 

Voilà comment j'ai réagi à l'annonce de mon cancer.  Le positif a fait surface assez rapidement et ne m'a jamais quittée depuis.  Bien sûr comme tout le monde, j'ai vécu de moins bons moments qui ne duraient pas longtemps heureusement.  J'en suis maintenant à ma troisième année et tout va relativement bien et mon oncologue m'appelle sa CHAMPIONNE.

 

http://bfrance.over-blog.com/

 

Prenez le temps de  lire également ce qui suit, c'est très intéressant.

 

http://www.articlesenligne.com/article544-comment-devenir-positif.html

 

  

  


 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Profil

  • bfrance
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. 

Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.

Rechercher

Archives