Pour vous expliquer ce qui m'est arrivée, il faut que je vous explique le contexte qui m'a causé cet accident fâcheux en début de semaine.
Ma petite chienne Maggy est âgée de 15 ans. Elle est presque aveugle et elle a un problème de surdité. Par contre, elle se déplace bien dans la maison, elle connait ses repères. Elle est devenue incontinente occasionnellement et pour éviter qu'elle passe dans ses traces d'urine et qu'elle en répande partout dans la maison, mon mari a fait une petite barrière afin de limiter ses déplacements la nuit au delà du corridor.
Lundi soir j'étais à l'ordi et lorsque je suis sortie de la pièce où il se trouve, je n'ai pas enjambée la barrière comme je le fais toujours. Je suis donc tombée de tout mon long face par terre, mon nez a craqué, du sang s'en écoulait, ma bouche était douloureuse, je me suis mordue l'intérieur de la lèvre supérieure. J'avais les deux jambes écorchées et j'ai quelques ecchymoses sur les jambes et les cuisses.
J'ai été chanceuse tout de même, j'aurais pu avoir une fracture au dos. J'ai suffisamment de douleur, cet accident aurait pu être évité, j'ai été distraite. Je suis allée voir mon médecin jeudi pour revoir avec lui les doses de ma médication que je recevais lors de mon hospitalisation, certains médicaments doivent être cessés et je voulais le faire avant que ça se termine et ne plus avoir de prescription par la suite. Je reçois depuis mon hospitalisation de la cortisone et présentement j'ai débuté le sevrage de ce médicament. Je n'en recevrai plus par la suite, et j'avoue que c'est préférable car la cortisone fait enfler et je n'ai pas le goût que ça m'arrive. Je crois que les autres médicaments que je reçois font bien le travail et mon médecin les a prescrit à nouveau pour que je les prenne régulièrement par la suite.
Depuis ma sortie de l'hôpital ma douleur est très bien contrôlée et je ne souffre plus comme j'ai souffert. Quel soulagement pour moi de ne plus ressentir mes douleurs qui me faisaient hurler chaque fois que je me réveillais la nuit.
L'équipe multidisciplinaire d'oncologues, d'orthopédistes, de radiologistes se réunissait la semaine qui a suivi mon hospitalisation afin d'établir un plan de soin (antidouleur) pour éviter que ses souffrances ne réapparaissent pas. L'oncologue que j'ai rencontré le lundi qui a suivi ma sortie de l'hôpital m'a bien expliquée que mon dos est très hypothéqué et que je dois maintenant accepter ma condition physique. Ils feront tout pour que je ne revive pas ces instants difficiles en contrôlant ma douleur.