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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 23:43

Nous sommes en 2011 et encore certaines personnes ne peuvent parler du cancer parce que c'est tabou, mais dans quel monde vivons-nous? C'est bien lorsque nous vivons des épreuves que l'on a besoin des nôtres et pourtant plusieurs décident de sortir de nos vies.  Le cancer est tabou, la dépression est taboue, la sexualité l'est encore et plusieurs n'évoluent pas.

 

Pour plusieurs le cancer est synonyme de décès et il n'est pas véridique de donner ce titre à toutes les personnes souffrant d'un cancer, beaucoup se traite bien et plusieurs en guérissent.

 

Il est temps d'évoluer pour plusieurs parce que le cancer est un énorme fléau dans notre société et il faut faire face. Si les gens prenaient le temps de se mettre dans la peau des personnes atteintes quelques minutes, elles constateraient que c'est difficile de vivre cette situation.  Pensez-y, ce sera peut-être vous demain qui vivrez un cancer et vous vous en mordrez les doigts d'avoir été si lâche. On n'abandonne pas un chien maltraité, on en prend soin, faites la même chose pour un être humain.

 

N'attendez pas que ça soit vous pour réaliser combien il est important d'être bien entouré!


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commentaires

J
<br /> <br /> En faisant mes recherches pour mon journal en ligne je suis tombée sur cette article. J'ai pensé que cela t'intéresserait. Le titre:Les Québécoises atteintes du cancer sont-elles informées,<br /> soutenues et traitées avec respect? Le point de vue des patientes. Voici le lien pour le résumé de l'étude:<br /> <br /> <br /> http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/sante/pdf2010/zoom_sante_nov10_no21.pdf<br /> <br /> <br /> Jacqueline.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> J'ai regardé l'article et oui cela m'intéresse, merci beaucoup.  J'espère que tu te portes bien.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Bonjour à toi, effectivement plusieurs personnes ne peuvent dealer avec la maladie, ils préfèrent ignorer ou s'enfuir, mais comme on a besoin de toutes les personnes positives dans ces<br /> moments-là, on a pas besoin qu'on se sauve de nous.<br /> <br /> <br /> Merci encore pour cet article, Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Et comme tu dis nous avons besoin des personnes positives pour traverser cette tempête, nous ne devons pas nous entourer de pleurnichard pour nous saper le moral. Mais ils font mal en<br /> agissant de la sorte et ils s'en rendent compte ou pas?<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Je suis moins intransigeante que toi sur ce sujet. Je pense qu'il y a des gens qui ne veulent pas parler du cancer soit parce que cela les peine ou les inquiète, soit parce que cela les<br /> indiffèrent. Je sais sur ce dernier point c'est égoîste mais c'est la réalité. Pour nous qui vivons avec le cancer c'est notre quotidien, notre présent, notre futur. Nous vivons avec une épée de<br /> Damoclès au-dessus de la tête et cela n'est pas agréable.<br /> <br /> <br /> Il y a des gens qui n'en parlent pas aussi parce qu'ils dénient ainsi une menace. L'être humain sera toujours complese dans son raisonnement.<br /> <br /> <br /> Pour ma part je sais très bien que cela me dérangeait quand je voyais une femme sans cheveux. Évidemment que pour moi cela signifiait qu'elle avait le cancer. Et bien, quand mon tour est venu, je<br /> me suis promené durant des mois sans perruque et sans cheveux. Cela ne me dérangeait pas du tout et quand je voyais un regard se détourné je comprenais le malaise.<br /> <br /> <br /> Il y a des gens qui devant la maladie vont s'écraser, d'autres qui vont lutter. Les réactions sont très différentes d'une personne à l'autre. Dans le même ordre d'idées il y a des gens que face à<br /> une personne cancéreuse vont faire preuve d'attentions et d'autres qui nous font mal par rapport à leur indifférence, qui soit dit en passant peut être une manière de dire "Je ne vais pas te<br /> montrer de la compensation parce que j'ai trop peur que cela m'arrive aussi et je ne sais quoi dire. Alors je vais m'élogner.' Comme si cette attitude était la meilleure è prendre sans égard à la<br /> personne qui vit ce rejet.<br /> <br /> <br /> Cette fuite devant la maladie est de tout les temps. Dans l'antiquité on exilait les gens malades, on leur réservait des ghettos, on fuyait les lépreux. C'était cruel mais c'était leur<br /> protection. Comme si le fait de se débarraser des malades allait les sauver. Pourtant ces gens qu'ils chassaient étaient de leur famille et dans le moment où elles auraient eu le plus besoin de<br /> soutien, bien on les éjectait. Comme quoi la société aura toujours ses non-compatissants.<br /> <br /> <br /> Je perdons pas de temps avec eux. Réjouissons-nous de ceux qui nous entourent avec leur encouragements et leurs sourires. C'est tellement plus aidait et positif pour nous. Jacqueline.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> La société n'évolue pas point. Que ce soit face au cancer, à la maladie psychiatrique, à la déficience intellectuelle, à une personne paraplégique, tous auront des regards des gens et ils<br /> passeront à côté sans vouloir plus et d'autres les dévisageront avec dédain.  Il ne faut pas avoir peur des mots, en 2011 la société est handicapée point à la ligne. Tout le monde a besoin<br /> de se sentir bienvenue et bien en la présence des autres, la religion n'était pas Aime ton prochain, alors qu'en est t'il de cette belle phrase en 2011?????<br /> <br /> <br /> <br />

Profil

  • bfrance
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. 

Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.
  • Je suis une femme de 60 ans, née au Québec le 7 décembre 1956. Je suis mariée et mère d'une fille de 37 ans. Mon cancer a été diagnostiqué en janvier 2009. Je continue d'aimer la vie, je la vois différemment maintenant mais je suis positive et je trouve toujours la vie belle.

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