Saviez-vous qu'au Québec, il n'existe à peu près pas de personnes formées pour la continuité des soins suite à une chirurgie pour le cancer du sein (lymphoedème et drainage lymphatique, adhérence de la cicatrice).
Combien de fois avons-nous entendu parler du manque d'infirmiers et d'infirmières après le départ massif en 97 des fonctionnaires en santé, la pénurie d'infirmières s'est fait ressentir. Les médias en ont parlé afin de solliciter des gens pour étudier en soins infirmiers. Et pourquoi n'en serait-il pas ainsi afin de former des gens pour les traitements de lymphoedème? Et pourquoi ces cours ne pourraient t'ils pas être offerts au CEGEP plutôt qu'en privé où la personne intéressée devra débourser un gros montant d'argent pour recevoir sa formation?
Il y a de plus en plus de cancer du sein, et il n'existe pas plus que 8 techniciens formés dans ce domaine au Québec si je ne me trompe pas. En région, les gens doivent se déplacer vers l'extérieur pour y avoir recours. C'est insensé et le gouvernement devrait recruter des gens afin d'offrir des formations dans ce domaine, c'est une nécessité. De plus, ces traitements sont dispendieux et ce ne sont pas toutes les personnes qui peuvent se les offrir.
Il y a malheureusement encore beaucoup de chemin à faire pour traiter les patientes en post-opératoire suite à des problèmes survenus à cause de la chirurgie. Des massothérapeutes formés afin de donner tous les soins possibles pour retrouver la mobilité de son bras suite à un curage et pour bien d'autres problèmes reliés à cette maladie. Pourquoi les hôpitaux n'engageraient-ils pas des gens formés afin de donner ces soins gratuitement aux personnes atteintes du cancer du sein tout comme le service de physiothérapie est offert dans les hôpitaux.
Si on me prend en exemple, cela fait 16 mois que j'ai perdu mon sein et j'éprouve encore énormément de douleur à mon épaule et à ma cicatrice. Mais pour recevoir ses soins, il faut débourser minimum 60$ à chaque traitement et ce n'est pas remboursé par la (RAMQ) Régime d'Assurance-Maladie du Québec et par plusieurs compagnies d'assurances, alors que fait-on pour s'en sortir? On s'endette? On ne reçoit pas les traitements faute d'argent?
En 2010, le manque de ressource est pauvre, et il faut faire en sorte que tout cela change afin de permettre un rétablissement plus rapide. Beaucoup de femmes ne retrouveront probablement jamais la pleine capacité du bras du côté opéré et c'est insensé. Ils éviteraient des congés de maladies prolongés et ils seraient en mesure de redonner un espoir aux femmes qui souffrent de cette ablation mammaire et du curage axillaire.
Un cancer du sein cause d'énorme handicap après la chirurgie et il faut que tout cela change afin de prodiguer les meilleurs soins.
Il faut en parler et mettre sur pied des programmes pour permettre aux personnes qui n'ont pas les moyens de se faire traiter.
La société canadienne du cancer devrait faire des pressions au gouvernement afin que tout cela change pour le meilleur. La personne atteinte du cancer du sein nécessite des soins après la chirurgie tout comme le mérite une personne qui a une mauvaise fracture et qui a droit à la physiothérapie. Malheureusement pour traiter les conséquences de la chirurgie du cancer du sein, il faut plus que la physiothérapie et ces soins ne sont pas couverts et sont peu nombreux.
Ces choix de carrière devraient être offerts au secondaire afin d'aider l'étudiant à prendre une décision quant au choix de sa profession.
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