Le téléphone fait à mon beau-frère samedi a été bénéfique et lui a laissé le temps de réfléchir. Il a sûrement constaté le chagrin qu'il nous avait fait parce qu'il a téléphoné aujourd'hui pour parler à mon mari. Une bonne discussion a eu lieu et mon mari a pu enfin parler sans pleurer.
Un malaise restera sûrement pour très longtemps mais au moins ils pourront se parler. Nous ne sommes pas prêts à les visiter avant très longtemps. Il demande d'oublier cela mais ce n'est pas facile de tourner la page si rapidement. Le mal est fait et il faut se laisser du temps. Mon beau-frère a avoué avoir été très en colère et mon mari lui a dit qu'il a trouvé cette situation pénible et qu'il a eu et a encore énormément de chagrin.
Avec toute l'émotion accumulée ainsi que la colère, aujourd'hui après ce téléphone j'ai senti la tension nerveuse baissée et je me retrouve en grosse crise de fibromyalgie comme je n'en ai pas eu depuis très longtemps.
Je souffre beaucoup, pas un endroit sur mon corps ne me fait pas mal. Mes muscles sont tendus et très durs. J'ai de la difficulté à marcher. Le stress déclenche énormément de problèmes physiques et je le constate. J'en paie le prix et j'espère que cette crise de fibromyalgie me laissera au fil des prochains jours et qu'enfin la paix se retrouvera dans nos coeurs.
Il faut panser notre blessure et laisser le temps faire les choses. Plus rien ne sera comme auparavant vis-à-vis d'eux. La confiance en a pris un coup.