J'écris ce blog depuis mai 2009. Cela m'a fait un bien énorme pour évacuer tout ce que je ressentais face à mon cancer, recevoir du soutien de parfaits(es) inconnus(es). Et surtout que les gens le lise. Que je sente que je vous fais du bien et que je vous permette d'évacuer ce que vous refoulez en vous car vous n'avez personne à qui en parler.
Il est plus facile d'en parler à de parfaits inconnus souvent, car la famille et les amis se détachent ne sachant plus quoi dire. C'est tout à fait compréhensible, mais n'oubliez pas que nous sommes les mêmes personnes et que nous avons besoin de continuer avec vous une vie normale sans parler toujours de la maladie.
Il y a des gens qui se plaignent, et ça devient blasant, car il peut exister tellement de sujet face au cancer sans avoir peur de s'effondrer juste à en parler. Votre présence dans nos vies est importante, sachez-le et nous avons besoin que vous soyez présents. Nous vivons des moments de bonheur malgré la maladie et nous voulons les partager. La preuve, dans 17 jours je serai sur une plage au bord de la mer à me reposer et oublier en l'espace d'une semaine la maison, le froid québécois qui va s'installer bientôt. Je vais refaire le plein d'énergie pour affronter l'hiver qui sera à nos portes pour bientôt.
Mes communautés ne sont pas populaires et je déplore qu'on ne s'y intéresse pas plus que cela. J'ai essayé de diversifier mes articles afin de rejoindre la plus grande masse de personne.
Je ne veux pas écrire un blog pour me plaindre, mais pour qu'on me lise, qu'on échange, qu'on nous dise où vous en êtes rendues face au cancer du sein. Comment vous vivez les traitements, la perte d'un sein pour plusieurs, perte de vos cheveux, la fatigue, l'énergie perdue, votre image de vous-même.
Prévoyez-vous retourner au travail, ou changer de carrière. Que de sujets nous pouvons élaborer face à cette maladie.
Je refais la tentative d'inscrire mes amies sur la newletters et j'espère qu'elles seront plus nombreuses pour la saison 2009-2010. Je vous aime et j'ai besoin de vous.