J'ai eu une journée riche en émotion négative. J'ai pris mon courage à deux mains ce matin pour téléphoner au frère de mon mari qui n'a pas accepté la lettre que j'ai envoyée à sa soeur.
Je me suis fait traiter de carrément méchante d'avoir envoyée cette lettre et je vous épargne certains détails de paroles dont je me serais passée. Tout ce que j'ai voulu faire c'est de dire à son frère que peu importe qu'il soit fâché de cette lettre, que son frère ne méritait pas d'être ignoré des siens.
Cette lettre a fait boule de neige. La principale concernée n'a pas daignée nous rappeler pour donner suite à la lettre. Par contre elle s'est empressée d'en parler à tous ses autres frères et à sa soeur et ça a fait de moi la vilaine belle-soeur méchante.
Voilà, on sait maintenant à quoi s'en tenir, et mon beau-frère est avisé que plus jamais nous ne retournerons chez lui, et ni chez la soeur de mon mari qui a refusé de nous recevoir. Nous ne serons pas présents au dîner de Noël également, nous n'y avons plus de place.
Lorsqu’une lettre prend cette ampleur négative, il est important de remettre les pendules à l'heure. Il y a 2 côtés à cette histoire et elle a été mal interprétée pour devenir ce qu'elle est devenue. Et ce sont nous les méchants. Mon mari est profondément chagriné par l'attitude des siens et son chagrin à leurs yeux ne compte pas.
Voilà l'histoire de cette lettre est enfin élucidée. Histoire malheureuse pour nous qui avons juste voulu savoir pourquoi un si grand coeur comme celui de ma belle-soeur ait refusé de nous recevoir.
Maintenant les contacts seront limités au téléphone, nous ne les visiterons plus. Notre maison est ouverte à la famille de mon mari s'il désire nous visiter et que mon mari désire les voir, mais plus jamais les rapports ne seront pareils. Un mur s’est dressé entre nous tous.
Nous avons décidé d'un commun accord que nous n'avons pas besoin de ce stress dans nos vies, nous continuerons de nous battre seul comme nous le faisons depuis le début de mon cancer. Mon mari est très affecté et j'ai peur qu'il en fasse une dépression, il m'inquiète. Jamais il n’aurait imaginé autant de négation par rapport à son frère qu’il aimait tant et des autres membres de sa famille. Il est déboussolé, il lui faudra du temps pour digérer cette pilule qui ne passe vraiment pas.